L'histoire :
Le Chwinge : Il a vraiment un gout incroyable, le chewing-gum que Froga vient d’offrir à Anna. Remarquez, c’est un peu logique, car Froga l’a trouvé par terre… Ce qui, du coup, en l’apprenant, le fait avaler à Anna. Mais ce pourrait être bien pire puisque Christophe le lombric ne retrouve plus son cousin, un joli ver de terre minus qui sent la fraise…
Les frites : Christophe le ver de terre a trop mangé de frites et il est coincé dans le tunnel qui permet d’accéder à sa maison. Sa tête commence à gonfler, les manœuvres catastrophiques de Froga, aidée de sa pioche, ne changent rien. Que faire ? Et si Froga utilisait l’autre accès pour entrer chez lui pour le pousser ?
Le thon : Froga, Anna, Bubu et René ont programmé une journée au bord de l’eau. La baignade est particulièrement agréable et plus encore quand ils entament une belle partie de ballon. L’arrivée dans leur jeu d’un thon, s’il permet d’abord de lâcher quelques moqueries douteuses, offre un autre avantage : lui faire rapporter le ballon dès que ce dernier a été lancé trop loin. Mais rira bien qui rira le dernier…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pas un, ni deux, ni même trois… mais bien les cinq tomes et une histoire inédite (au camping) réunis sous une épaisse couverture chlorophylle pourraient bien s’accaparer rapidement les mimines des gamins encore vierges de cette saga drôlissime faussement réservée aux mioches et chapardée en douce par leur parents. Au menu : une ribambelle de saynètes de 3-4 pages mettant en scène une brunette attachante et son quartet de copains poilus ou visqueux. Improvisation musicale, sport, achats, fête, cadeaux, voyages, voisinage, jardinage voire même cure d’amaigrissement… Tout sera prétexte pour multiplier les catastrophes, la malchance et autre prise de pieds dans le tapis ou gaffes en société, comme d’autre le faisait des petits pains. D’autant que dans ce petit paradis imaginaire (mais finalement « cruellement » si proche de la réalité), il n’y pas ces empêcheurs de tourner en rond de parents qui, ailleurs, brisent en permanence les envies de tout essayer. Faussement naïf mais gardant pour objectif de divertir sur une partition amusante et gaie, l’ensemble se joue en particulier des rapports humains. D’autant qu’ici, l’idée de se mettre à hauteur de sympathiques garnements (dont 99% sont des animaux…) permet de pousser savoureusement tous les curseurs : pas de politiquement correcte ; de la franchise jusqu’auboutiste, du cynisme désopilant ou de l’anti-héroïsme parfaitement distillé, offrent une composition incroyablement attachante. Un peu comme si rendre hommage aux défauts de notre belle humanité la rendait un peu plus attendrissante.