L'histoire :
Archibald et son acolyte poilu Monk profitent d’une après-midi pèche en barque. Mais après avoir mangé des sandwichs, préparés par Monk, à base de champignons soporifiques, ils s’endorment en se laissant dériver sur la rivière. Quand ils se réveillent, c’est le milieu de la nuit suivante. Il fait froid, ils sont en pleine mer et ils ont perdu leurs rames. Autant dire qu’ils sont gravement dans le caca. Le lendemain, sous un soleil de plomb et une mer d’huile, ils cuisent littéralement. Ils trouvent alors une gentille petite pieuvre dans un filet de pêcheur, et elle semble tomber amoureuse d’Archibald ! C’est à ce moment qu’ils sont sauvés par une caravelle de la marine. Les soldats les font monter à bord et leur donne à boire et à manger. Ils expliquent être à la recherche de dangereux pirates, dont les victimes ont avoué qu’ils étaient des créatures inhumaines. Cela intrigue durablement Archibald. Or ça tombe bien : leur navire est attaqué durant la nuit suivante par les fameux pirates… qui sont effectivement redoutables au combat et monstrueux : un mélange entre des crabes et des humains. Après un combat inégal, les pirates se rendent maîtres du navire. Le capitaine des flibustiers repère alors Archibald et s’étonne de la présence d’un enfant à bord…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Archibald, le petit enquêteur du BEM (Bureau Enquête Monster) qui a la capacité de se transformer en chauve-souris (la nuit seulement !), continue ses aventures fantastiques et rocambolesques aux côtés de son copain Monk, un chien-cyclope qui parle. Cette fois, ils se confrontent à des pirates peu conventionnels : l’équipage est moitié-homme moitié-crustacé ! Cette caractéristique fantastique n’est pas sans rappeler la saga ciné Pirates des caraïbes – d’autant qu’ils subissent une attaque tentaculaire très proche de celle des films. Pour le reste, l’auteur coréen Kim Hyun-Min conserve son ton bon-enfant, avec pas mal de légèreté, ses zests d’humour et un rythme narratif idéalement enlevé. Car évidemment, qui dit pirate, dit chasse au trésor, trahisons en cascade et bouteilles de rhum ! Le dessin, toujours étonnamment composé façon ligne claire européenne (et pas manhwa) est dynamique, expressif, coloré, d’une lisibilité optimale, avec des créatures inventives et des personnages toujours attachants. Les jeunes adeptes de la série ne seront pas déçus.