L'histoire :
Quand la nuit est tombée, les vampires rôdent dans la ville. L’équipe du BEM est sur les crocs pour piéger le terrible Karka, roi des ténèbres. Archibald est le seul humain de la bande, c’est donc lui qui joue le rôle de l’appât, dans une chambre qui sent le sang frais. Les deux tonneaux posés sous la fenêtre y sont pour quelque chose, l’odeur est infecte et il n’est pas rassuré, ce qui amuse le monstre à cinq yeux qui se moque en lui lançant un petit crucifix en bois. « T’inquiète, on se charge du vampire ». Archibald n’est pas convaincu, mais il n’a plus le temps de douter, car une volée de chauves-souris envahit la pièce et se matérialise en Karka. Brandissant aussitôt sa petite croix, Archibald comprend que ce ne sera pas suffisant et crie pour que ses acolytes interviennent. Le méchant suceur de sang est rapidement ligoté, mais reprend aussitôt l’avantage. Il met l’équipe en déroute pendant que Monk compte les points et déclare ses camarades mauvais en combat. Si mauvais, d’ailleurs, que Karka réapparait derrière Archibald et plante ses crocs dans le cou du jeune garçon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Archibald, vampires et cie, quatrième aventure du petit héros aussi froussard que son meilleur ami Monk, est dans la continuité des précédents : un écrin pour la fantaisie des enfants. Kim Hyun-Min maîtrise l’exercice qui consiste à utiliser les thèmes fantastiques connus pour construire des histoires à destination des 4-10 ans. L’humour a toujours sa place, même dans les situations les plus « dramatiques », apportant toute la légèreté nécessaire pour évoluer dans un monde horrifique sans faire vraiment peur. La galerie de personnages est dominée par Archibald et Monk ; les autres, même nombreux, n’ont que des rôles à l’action ponctuelle, ça facilite le maintien de l’attention sur le fil de l’histoire. Le trait rondouillard et les couleurs chaleureuses situent une ambiance médiévale-fantastique prête à accueillir à peu près tous les thèmes, puisque par définition… fantastique ! Le rythme est soutenu, les péripéties nombreuses et le suspens tient jusqu’à la fin : mission réussie !