L'histoire :
Beau, brillant, intello et aimé de tous, Damien avait démontré qu’on pouvait le faire. Du coup, Alyssa s’est lâchée et elle a tout dit sur son Q.I. hors norme, provoquant l’ire de Nadia et Mel. Mais Elodie reste proche d’elle et même, Léa veut bien faire un effort pour la laisser rentrer chez elle. Alors que Léa initie Alyssa aux joies des jeux de rôles, Elodie l’aide à assumer sa féminité tout en restant elle-même. Les clashes entre ses deux amies sont garantis, mais quand Léa s’emporte contre les histoires mièvres d’Elodie, elle décide de lui créer des scénarios féministes pour ses mangas. La jeune fille, bien moins douée intellectuellement que ses deux (désormais) amies a bien du mal à comprendre les histoires qu’elle dessine… Mais l’objectif d’Alyssa est désormais de réunir à nouveau toutes ses amies, sur les bases nouvelles qu’elle doit maintenant assumer, et notamment sa soudaine notoriété pour l’aide aux devoirs. Elle usera de tous les stratagèmes, des footballeurs jusqu’aux chatons…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les albums d’Alyssa se suivent et se ressemblent. Frais, amusants, faciles à lire... Les questions de l’adolescence sont abordées sur un ton léger et badin, mais avec des gags en une page efficaces. La petite Alyssa se sert de son prodigieux Q.I. pour recoller les morceaux qu’elle a brisés avec ses amies Mel et Nadia qui, pour être incultes et superficielles, lui apportaient un équilibre qu’elle est étonnée d’avoir perdu. Contre toute attention, à l’encontre de toute conception scientifique, elle aime bien ses copines à la syntaxique douteuse et aux préoccupations futiles. Elle-même arrive en retard en cours car elle n’arrive pas à choisir sa tenue. Girly… Elle reste toujours très proche de Léa, qu’elle arrive même à socialiser et le lecteur se prend à rire avec plaisir aux chassés-croisés de ces jeunes filles. Le trio Morse / Bauthian / Lenoble produit une BD belle et dynamique, avec des gags souvent efficaces et un découpage très rythmé. Le style comics de Rebecca Morse est soutenu par les couleurs vives d’Hélène Lenoble et porté par le scénar et les dialogues fins d’Isabelle Bauthian. Comme d’hab’ aurait-on envie de dire, mais qui va s’en plaindre ?