L'histoire :
Au cours d’une mission sur Bassorh IV, une planète en zone neutre, le major Kirby décède dans l’explosion de son vaisseau, à cause d’un personnage énigmatique aux pouvoirs étonnants. Il est enterré sur Terre dans son village natal, entouré par seulement quelques personnes, dont son fils Joshua Kirby. Ce dernier ignore tout du véritable métier de son papa. En fait, il ignore même l’existence d’autres mondes dans l’univers, comme la presque totalité des terriens. Pendant la mise en terre, Joshua aperçoit deux inconnus qui se tiennent un peu à l’écart. Ils se présentent comme des collègues et amis de son père, venus récupérer des objets appartenant à leur entreprise. Soudainement, ils reprennent leur forme originelle d’extraterrestres ! Ils expliquent toute l’affaire au jeune homme abasourdi : son père était douanier galactique. Ils l’emmènent alors avec eux sur Babel, la capitale de l’univers fédéré pour lui montrer quelle était la vraie vie de Kirby senior. Quelques temps après, ils partent ensemble en mission officielle, à la recherche du personnage à l’origine de la mort de ce dernier…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Némésis, dont le 6e et dernier tome sort en mai 2005, Ange (au scénario) et Christian Janolle (au dessin) se lancent dans une nouvelle série de sciences fiction : Babel. Pour l’instant, Ange ne parvient pas vraiment à doter ses personnages principaux, le major Ktull et Joshua, d’une véritable personnalité, alors qu’il avait excellé dans ce domaine sur Némésis. Babel est cependant bourré de qualités et, à défaut d’être original, il n’en reste pas moins un album divertissant. Le monde qu’il met en place est débordant d’imagination, à la manière d’une autre série chez le même éditeur, Zak Blackhole. Le ton badin, joueur et pas sérieux pour deux sous, ressemble d’ailleurs très fortement à cette dernière série. Au dessin, Christian Janolle réalise exactement la même performance que sur Némésis. Ses personnages sont très typés, très comics américains des années 60, et ses décors parfaitement réalisés. Le résultat est donc bien là, divertissant, sympathique, sans être éblouissant.