L'histoire :
Joshua se retrouve embarqué dans une incroyable aventure : parti récupérer les affaires de son père, il croise un ami, K’tull, qui lui avoue connaître les raisons du décès de son père mais aussi sa véritable profession : douanier galactique. Conduit à Babel, la capitale d’un univers inconnu, Joshua découvre que son père a été assassiné et décide d’en chercher le coupable. Il se voit ainsi confié une mission allant de pair, celle de sauver une planète. C’est ainsi que Joshua fait équipe avec la jolie Ishtarri. Ils voient la planète subir les assauts répétés de danseurs, des humanoïdes à la taille évolutive, capables de tout détruire sur leur chemin. Ils parviennent à éviter un gigantesque troupeau de vaches, et Joshua comprend qu’une seule chose peut éviter la destruction de la planète. Pour cela, ils doivent absolument rejoindre le vaisseau de K’tull. Le jeune homme demande à Ishtarri d’utiliser son énergie afin de les emmener plus rapidement sur les lieux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entamé dans le magazine de prépublication Lanfeust Mag, Babel est le fruit du scénariste surbooké Ange, connue pour des séries comme Némésis ou La porte des mondes et du dessinateur Alain Janolle (lui aussi au générique de Némésis). Les thèmes exploités sur le premier tome étaient assez sympathiques, mais plagiaient sans vergogne les poncifs de films tels que Men In Black ou Star Wars. Le contenu était certes léger, mais distrayant. Point de bonne surprise malheureusement sur ce second volet : le sujet n’arrive pas réellement à décoller et multiplie les flashbacks de manière inutile sur une première moitié d’album. Cette histoire aurait au final probablement pu tenir sur un seul et unique volume. Le rythme est lent et… ennuyeux. On a la désagréable impression qu’Ange a pondu un scénario hyper basique, à l’instar du Collège Invisible. Heureusement, Alain Janolle rattrape le coup en nous proposant un dessin où influences comics et mangas transpirent de toute part. Même si les détails ne sont pas foisons, le rendu global est de bonne qualité. Les couleurs de Patrick Noël et d’Alain Janolle confirment l’ambiance comics du titre et sont pour le coup bien choisies. Malgré un visuel correct, ce diptyque ne peut décemment attirer que les plus courageux ou fans invétérés du scénariste. Les autres le laisseront au-delà de l’horizon…
