L'histoire :
Réparant son erreur, Alyana a réussi à vaincre les géants qu’elle avait malencontreusement réveillés. Hélas, en les stoppant, elle a provoqué un gigantesque raz-de-marée qui a détruit des centaines de villages et tué des milliers d’habitants des terres d’Arran. Enfin cet acte « héroïque » lui a couté très cher, puisque désormais, elle n’est plus que l’ombre de l’elfe qu’elle était. Elle est constamment prise de vertiges et alors que son cœur ne bat plus, ses pouvoirs disparaissent peu à peu également… Cachant son état aux siens, elle souhaite seulement vivre en paix auprès d’eux. Hélas, le peuple des elfes blancs a l’habitude de vivre en retrait depuis toujours. Et les derniers événements ont convaincu son peuple de rester dans son rôle de sage solitaire, ne se mêlant pas des affaires de terres d’Arran. Qui plus est mené par un Ascentill très vindicatif, le conseil des anciens décide de procéder à sa mise à mort, car ils la considèrent comme un fléau et non une bénédiction ! La décision est donc prise de faire appel à des elfes noirs pour procéder au meurtre d’Alyana ! Pendant ce temps, La poisse – ami orkelin d’Alyana – essaie de convaincre la jeune elfe de quitter la cité blanche pour aller trouver de l’aide chez un autre peuple elfe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouvel album fait directement suite au tome précédent (le 23). Il dévoile les conséquences des actes de la plus puissante elfe des terres d’Arran : Alyana, la fille du défunt et légendaire Fall. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs : l’elfe a provoqué de nombreux dégâts tout en sauvant les peuples et en stoppant les géants. Mais alors qu’elle souhaite réparer ses ravages, elle s’oppose à son peuple qui souhaite reprendre son rôle d’observateur et ne plus prendre part à la vie et aux événements des terres d’Arran ! Qui plus est, les elfes blancs la considèrent comme particulièrement dangereuse et veulent carrément l’éliminer ! Bloquée dans la cité blanche, Alyana va tenter de survivre aux siens en compagnie de son allié La poisse, mi-orc mi-gobelin. Dans cette suite, Olivier Peru propose une intrigue en huit clos avec pas mal de protagonistes. Mais force est de constater que l’intrigue est moins prenante que les précédentes centrées sur le peuple des elfes blancs. Même le final se révèle moyen. Aux dessins, en revanche, il n'y a rien à dire ! La mise en images de Stéphane Bileau sur un story-board de Kyko Duarte est tout simplement sublime. Les décors, les scènes d’action, le découpage cinématographique… Tout y est excellent et la mise en couleurs d’Élodie Jacquemoire est au diapason. Pour conclure, scénaristiquement moins intense que précédemment, cette aventure reste tout de même bien plaisante.