L'histoire :
Gawy’n, un elfe noir refusant de devenir un assassin comme ses congénères, a réussi ! En effet, il a trouvé la légendaire dague de saphir et n’est désormais plus rongé par la noirceur comme tous les autres elfes noirs. Ayant également profité du pouvoir de la dague, ses alliées Karth’yn et Moër’yn sont elles aussi libres, désormais. Sur le navire d’un équipage d’elfes bleus, Gaw’yn réfléchit désormais à l’avenir, lorsqu’il constate qu’un bateau est à leur poursuite. Il le signale au capitaine Silam’er et propose à l’équipage d’aller tranquillement en cale, pendant que ses amies et lui s’occupent de la menace. Les pirates ne s’attendent pas à la présence de trois assassins expérimentés. Ils regrettent vite d’avoir abordé le navire du capitaine Silam’er. En peu de temps, les trois elfes noirs éliminent la totalité de l’équipage ennemie. Seule la capitaine du bateau arrive à fuir, avec l’aide de sa monture marine… Suite à cette démonstration, le capitaine Silam’er propose à Gaw’yn de lui servir de garde du corps à Locamée, sa prochaine destination. Beaucoup d’elfes bleus disparaissent en ce moment dans les environs… aussi, le capitaine voudrait s’assurer que rien ne lui arrive avant d’avoir pu vendre sa marchandise au prince marchand qui dirige la cité. Gaw’yn accepte, mais avant ça, il confie une toute autre mission à ses deux alliées…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il est toujours plaisant de suivre la suite des mésaventures de l’elfe noir Gawy’n. En effet, au fil des albums, le cycle s’intéressant à ce peuple de tueurs sanguinaires est devenu l’un des plus intéressants de l’univers du monde d’Aquilon. Après qu’il a trouvé l’arme légendaire qui lui a permis de se débarrasser de la noirceur qui le rongeait et de sa dépendance aux fleurs de Thnen, on retrouve notre antihéros dans une période de transition. Alors qu’il confie une mission importante à ses deux amies, Gaw’yn joue les gardes du corps dans une cité où un prince s’en prend aux elfes avec l’ambition de les éradiquer… Cette nouvelle aventure imaginée par Christophe Arleston parait un peu moins passionnante que les précédentes, mais elle a le mérite de préparer le terrain pour la suite, notamment en ce qui concerne la guerre d’Arran déjà annoncée dans de précédents albums des différentes tribus elfes. Bref, l’album reste intéressant et il peut (comme le veut le principe de la série-concept) se lire sans avoir lu toutes ou partie des autres. On conseillera tout de même de connaître les autres albums sur les elfes noirs, puisque l’on suit le même personnage depuis le début. À la barre graphique de la série depuis le tome 20 (soit le quatrième du cycle des elfes noirs), Daniela Dimat nous offre une nouvelle partition réussie avec du dynamisme, de splendides décors et d’excellentes scènes d’action. L’ensemble est mis en couleurs par Aquaro. Pour sûr, on sera au rendez-vous du prochain tome !