L'histoire :
La corruption a atteint beaucoup de monde. Grâce à son don, Frigiel permet aux personnes contaminées de redevenir normale et à jamais. Cependant, la voie de la lumière l'épuise physiquement et psychologiquement. En compagnie de ses fidèles amis, ils traversent le portail de la caverne pour rejoindre une autre dimension, où ont disparu le warden et Ernald. Frigiel veut retrouver le corps de son grand-père pour le ramener à Lanniel. La surprise est de taille quand ils découvrent une autre ville où toute la population est contaminé. Ernald apparait et il est tout vert. Dorénavant, il profite d'une autre vie. La pilule a du mal à passer pour le héros. Cette civilisation est trop belle pour être vraie. L'individualité n'existe pas. Ils partagent tous les mêmes pensées et les mêmes besoins. Et pour continuer à exister, ils doivent assimiler de nouvelles personnes. Cela explique leur envie de conquérir d'autres mondes. Impossible de laisser faire. Il détruit donc tout par mesure de protection...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce tome 16, on reprend directement dans l'aventure, sans récapitulatif des aventures précédentes. Il est donc recommandé de se replonger dans le tome 15 pour s'immerger. Le héros a bien grandi. Il ne ressemble plus à un adolescent. Le voilà presque devenu un homme. Il agit autrement en réfléchissant plus. Avec leur scénario, Jean-Christophe Derrien et Frigiel abordent à nouveau un sujet sensible : la mort. Le grand-père passe d'être contaminé à humain ordinaire en fin de vie. Il faut faire son deuil et dire adieu à celui que l'on aime. Ce thème sensible est peu abordé en BD jeunesse. Cela accorde une part d'humanité aux personnages, ce qui contraste avec les péripéties faciles. Tout va très vite et toujours garanti de réussite. Les obstacles sont minimes et permettent d'agir globalement. Les 46 pages sont optimisées avec zéro ennui. Côté graphisme, on respecte la charte stylisée « carrée » avec des couleurs vives et dynamiques. Les fans seront contents de retrouver leurs héros.