L'histoire :
Après avoir remporté une course hippique, la jeune Maëlys Larénier a gagné un superbe cheval, Cheddar soup. Sir Oliver, le père de sa copine Béa qui dirige le club équestre, les entraîne dur toutes les deux, en vue du Summer Race Junior de Londres. Pour autant, la rivalité de Maëlys avec Elise n’est pas terminée, elle qui lui a « piqué » le mec qu’elle avait en vue, Vadim. Maëlys observe désormais leur tendresse avec une pointe d’amertume et prend conscience qu’elle n’a pas de petit ami. Cela sera réglé lorsque Maëlys rencontrera Peter Brown, un jeune journaliste qui s’intéresse au groupe rock que Vadim forme avec son frère André. Et au comble du bonheur conjugal, Maëlys découvre que Béa fricote désormais avec André. Peter invite même Maëlys au prestigieux Royal Ascot, pour lequel il a obtenu une accréditation presse… ce qui ne manque pas de rendre Elise verte de jalousie. Pour se venger, celle-ci fouille sur google dans le passé de Maëlys et découvre que jadis, la jeune fille a « tué » son cheval dans un terrible accident. Toujours prête à un coup bas envers Maëlys, Elise poste cette info sur le forum Internet du club et laisse se propager une vacherie de rumeur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Des rivalités entre filles, des concours équestres, des flirts avec des garçons qui ont un groupe rock… Galope comme le vent réunit de nouveau tous les ingrédients de base nécessaire à séduire les fillettes qui ont dépassé l’étape « princesse Disney ». L’ingénue héroïne Maëlys embrasse un parcours initiatique classique et franchement manichéen : elle trouve toujours des obstacles sur son chemin, apprend de ses erreurs, affronte le divorce de ses parents… Les objectifs de concours hippiques l’accaparent pour oublier les déceptions sentimentales et un providentiel équilibre moral vient toujours compenser les coups bas de la fourbe Elise, qui est ici l’alter-ego de Veronica dans la série TV (et BD) comparable, Grand Galop. La scénariste Luana Vergari enfonce donc toutes les portes ouvertes du registre narratif, mais avouons que ça fonctionne pleinement sur le public cible : notre crash test s’est révélé diablement positif sur une fillette de 8 ans. Les parents resteront plus dubitatifs sur la profondeur de l’exercice… et trouveront légèrement incongru que Maëlys, âgée de 12 ans (elle le dit p.5), sorte déjà avec un journaliste accrédité pour des évènements royaux ! Roberta Pierpaoli met en scène ce Santa-Barbara pré-pubère avec un trait semi-réaliste congru et académique.