L'histoire :
Londres, fin du XIXe siècle. Un client sonne à la porte de Terence Hoyle, un extralucide réputé pour ses communications avec l’au-delà. Comme souvent, le but de la visite est d’en apprendre davantage sur un bijou en forme d’étoile. Mais à peine le medium a-t-il l’objet en main, qu’une peur bleue s’empare de lui. Incapable de mettre des mots sur ce qu’il a vu, il conseille fermement de jeter le bijou à la mer et ce, dans les meilleurs délais. 40 ans plus tard, un télégramme invite Harry Dickson, le « Sherlock Holmes américain », dans le Kent, pour enquêter sur de mystérieux poltergeists. Une fois sur place, Harry et son adjoint Tom s’installent dans le manoir de Sir Guy, leur hôte. Après avoir suivi avec intérêt le résumé des faits du professeur St Yves, ce dernier les conduit dans une pièce sans dessus dessous, maculée d’une inscription murale qui les interpelle : « Ari Dikson ». Le poltergeist semble réclamer la présence du détective…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cher Harry Dickson ! Toujours le don pour dénicher des affaires paranormales complètement biscornues ! Cette fois-ci, c’est l’esprit d’une sorcière momifiée qui s’amuse à prendre possession des « femelles » pour mieux s’accoupler avec des hommes et grimper ainsi en puissance. Absolument jamais impressionné par les manifestations fantastiques quelles qu’en soient les formes prodigieuses, Harry va trouver (comme toujours) une solution bien cartésienne pour venir à bout de l’irrationnel. Là où le fantastique pourrait être effrayant, il n’est donc une fois de plus qu’anecdotique, banalisé. Le dessin d’Olivier Roman est légèrement en dessous du précédent épisode. Epaulé par Luc Huet pour les décors, il pêche surtout sur les plans de loin, où les personnages, étirés et caricaturaux, ne se ressemblent plus du tout. Et la série pâtie toujours de dialogues à rallonge qui pèsent sur une lecture fluide et nuisent plus encore à la crédibilité…