L'histoire :
Une fois encore, Pierrot se dispute avec Teigneux et Nabot car ils ont démoli les pyramides de sable qu’il venait de faire. Maestro demande des explications aux jeunes. Il veut connaitre le coupable de cette destruction. Teigneux et Nabot disent qu’ils n’ont pas fait exprès et ajoutent que l’histoire des Pharaons les intéresse aussi. Maestro leur demande des éclaircissements sur cette page de l’Histoire, ou sinon il réveillera leur père pour leur dire ce qu’ils ont fait. Ils restent dans l’incapacité de répondre. Maestro leur demande alors de s’asseoir afin qu’il leur raconte tout sur les vallées fertiles et l’Egypte des Pharaons. Tout commence sur Terre, à -7000 ans, au moment de la fin de la période glacière. La végétation reprend le dessus et les animaux se déplacent à nouveau. Les groupes humains découvrent par hasard l’agriculture…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Soleil adaptent en BD la célèbre série animée de télévision Il était une fois…l’Homme. Dans chaque nouvel album, une période de l’histoire de l’Homme se retrouve racontée par le célèbre Maestro. Dans ce tome 2, après la Préhistoire, ce sont logiquement Les vallées fertiles et l’Egypte qui sont expliqués de façon ludique et synthétique. Rien d’original dans le découpage de l’histoire : une mise en contexte sert de prétexte au Maestro pour aborder ce chapitre et le raconter aux enfants. Evidemment, les personnages mis en scène sont toujours les mêmes, ceux qui ont marqués la série télé des années 80 (qui revient sur France 4 à partir de mars 2017, via Il était une fois la vie !). A savoir : Pierrot, Pierette, Petit-Gros, Teigneux et Nabot. Les codes graphiques sont respectés, les dessins sont toujours ceux de Jean Barbaud, respectés par Minte. Le découpage de chaque événement historique est bien construit, le compteur marque l’époque et de nombreuses explications apportent l’éclairage nécessaire sur chaque période de l’Histoire. Cette façon ludique d’expliquer des périodes de l’histoire de l’Homme par la BD reste intéressante, même si l’approche historique ne décortique évidemment pas énormément les sujets.