L'histoire :
Selon Billy Brouillard, le monde est plein de mystères et de secrets et sa découverte est toujours une fascination supplémentaire. Pourtant, la solitude peut être parfois pesante. Et ce n'est pas son horrible sœur qui va remonter le moral de Billy. La télé est aussi triste à mourir, avec ses programmes répétitifs. Alors Billy rêve en s'évadant dans les livres. Un soir, sa maman vient lui annoncer une incroyable nouvelle : Herculette a mis bas trois chatons ! La plus mignonne, Minette, est donnée aux voisins. Le plus téméraire, Cirage, est adopté par le tonton. Le dernier ne sent pas très bon et il est abîmé de partout. Personne n'en veut, sauf Billy qui l'adopte aussitôt et qui l'appelle Tarzan…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les chats ? Chat vous dit quelque chose ? L’un des thèmes les plus à la mode du 9ème art continue de sévir en bande dessinée. Après la thématique des Fantômes, Guillaume Bianco dédie sa deuxième Encyclopédie curieuse et bizarre à nos célèbres animaux de compagnie. Dans une fausse encyclopédie riche en images et textes délurés, l’auteur nous présente plusieurs thématiques sur les chats : les différentes espèces et leurs caractères, leurs habitudes et leur façon de s’exprimer, leurs pouvoirs et leurs faiblesses… Petit à petit, le propos devient de moins en moins sérieux et le ton bascule dans le fantastique. On évoque bien évidemment les croyances et les superstitions liées aux chats ou encore leurs mystérieuses expéditions nocturnes. L’album est agréable à consulter et l’humour n’est jamais très loin. Bianco se fait plaisir à incarner une multitude de chats et multiplie les différents supports graphiques : affiche de cirque, jeu de société, texte à compléter… Cette fausse encyclopédie s’adresse du coup à tous les âges et est un bonheur pour les yeux. Malheureusement, l’histoire de Billy Brouillard et son chat Tarzan est beaucoup moins passionnante que les fausses informations que l’on trouve sur les félins de nos foyers. Complètement fantasmagorique, l’aventure de Billy Brouillard le fait changer en sorte de Catwoman au masculin. Même si elle apporte une touche originale à l’ensemble, cette histoire est plus que superflue et constitue pourtant le quart de l’album. La bonne humeur et l’amour des chats qui transparaissent à chaque page sont toutefois communicatifs et cet hymne rigolo aux matous de tous poils est bien supérieur à toutes les sorties qui surfent sur ce thème. Comme dit Colette, « le temps passé avec un chat n’est jamais perdu ».
