L'histoire :
Les Smileys ninjas sont très persévérants. Qu’ils soient infectés ou non, ils poursuivent Nicolas et Charlotte avec une sacrée témérité. Par chance, ils peuvent ressortir indemnes de l’eau, ce qui n’est pas le cas de la tablette. Plus moyen de rentrer chez eux. Mais leur ami Q/R reste optimiste et pense qu’il existe toujours une solution. En attendant, il faut aller se cacher. Un magasin en ligne avec des prix réduits partout, voilà l’endroit idéal. Nicolas aurait envie de se laisser tenter, étant donné le tarif du Super Fantasy Brothers 12. Mais pas d’argent, donc pas de jeu. Par chance, une connexion Internet permet de recevoir le message de leur père qui les informe qu’ils doivent se rendre au Pentagone, salle Z. Maintenant qu’ils ont l’information, il faut tout mettre en place pour y arriver. Les obstacles vont être nombreux sur le chemin, il va donc falloir ruser. Par chance, la connaissance des réseaux sociaux va leur être profitable. Une belle surprise les attend quand ils auront résolu les énigmes. Toutes ces aventures n’auront pas été veines...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le personnage d’Igor Brock devient plus concret dans ce tome 2 du Monde des smileys. Il avait été évoqué dans le tome précédent et l’histoire se terminait sur son image prononçant une menace à destination du père de Nicolas et Charlotte. On va le retrouver dans cette suite avec des plans machiavéliques qui contribueront à détruire l’équilibre des Smileys. Un homme qui profite du travail d’un autre pour faire fortune... cela évoquerait-il d’autres références dans le milieu du numérique et de l’informatique ? Cette façon de montrer la complexité de l’être humain peut se retrouver de façon plus binaire chez les Smileys : gentil et pas gentil. Un message que le jeune public ne pourra pas rater, surtout avec ces bonhommes tout jaunes aux dents acérées. L’action est de nouveau au cœur de chaque page, ainsi nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. La vie des trois amis reste tendue comme un fil à linge tout au long du récit, avec quelques clins d’œil à leur vie tranquille d’avant. Le rythme et le graphisme ne changent pas d'un iota, avec des couleurs pepsies, un dessin rond, des contours noirs et des cases bien délimitées. Une suite dans la continuité du premier tome, qui ravira les têtes blondes.
