L'histoire :
Apprendre et faire des recherches pour l’école, voilà un défi régulier qui ennuie Nicolas. Toutefois, le collégien est obligé de rendre des devoirs. Il a donc trouvé une méthode pour comprendre le monde autrement. Sa sœur est persuadée que son frère cache quelque chose. A force d’insister, il lui révèle son secret : il prend une tablette, va dans le bureau de leur père et se connecte à Internet. Un monde s’ouvre alors à eux : le Smiley Word. Ensemble, ils débarquent dans le studio d’enregistrement des Beat Coins (Beatles) avant d’arriver à bord du Smiley Express. Nico explique le principe à sa sœur : « Tous les personnages célèbres dont on parle existent aussi en smileys ! Les extraterrestres ! Les super-héros ! Les pirates ! Le président des Etats-Unis ! Tous des smileys ! » Un peu difficile à croire, mais impossible de penser le contraire car tous les personnages qui les entourent ont effectivement des têtes jaunes et rondes. Tout se passe bien jusqu'à un bruit assourdissant. Les Smileys changent alors de comportements et deviennent agressifs. Dans leur fuite, ils rencontrent l’aide du logiciel. Malheureusement pour eux, il leur apportera peu de réponse... mais restera à leur côté. Comment vont-il s’en sortir ? Pas le temps d’y réfléchir, car ils sont enlevés par des samouraïs. Un point positif se dégage : ils savent maintenant comment la méchanceté se diffuse chez les Smileys. Avant que ce monde s’effondre, il va falloir trouver par quel biais il faut s’enfuir et revenir à la réalité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’aventure des smileys débute en 1971. Pour lutter contre la morosité ambiante, le journaliste Franklin Loufrani lance dans France-Soir une opération « Prenez le temps de sourire ». L’idée est de valoriser les bonnes nouvelles grâce à un pictogramme assez simple : un visage rond et un sourire. Le journaliste dépose sa propre version du logo crée par le graphiste américain, Harvey Ball, en 1963. Son fils, Nicolas Loufrani, lance en 1997 une entreprise en exploitant le smiley à toutes les sauces. Pour toucher tous les publics, une bande dessinée est aujourd'hui lancée dans le monde de ces têtes jaunes. La couverture avec les deux héros entourés de smileys (chevalier, ninja, homme des cavernes, super-héroïne, policière…) promet des rencontres en tous genres. Et dès la première page, le pari est tenu : nous voilà plongés au cœur de l’Egypte chez un pharaon. L’histoire se tient d’un bout à l’autre de l’album avec du savoir, de l’aventure et du suspens. La fin du tome nous ouvre sur une suite dont les adolescents vont attendre la suite avec impatience. L’univers graphique, avec tous ces personnages jaunes proches des bonshommes Lego®, attire d'autant plus l’œil qu’ils sont facilement identifiables. De plus, ils font références à moult références qui peuvent intéresser le jeune cœur de cible (skateboard, samouraïs, numérique). Les couleurs sont vives et attirent l’œil. Les pages se tournent vite avec une pointe de curiosité. Cette BD saura ravir les plus jeunes qui pourront, par la même occasion, redécouvrir les Smileys sous toutes leurs formes.
