L'histoire :
Page Blanche et son jeune frère Zuynn font les frais d’une expérience grandeur nature sur la planète de Troy récemment découverte. Comme bien d’autres individus aux quatre coins de l’univers, ils ont été enlevés et lâchés au hasard sur cette planète. Ces cobayes sont alors censés y développer des pouvoirs parapsychiques grâce à la présence d’une mine importante de Magohamoth. A peine ont-ils débarqués à la surface que les deux larrons sont attaqués par un dragon. Sous l’effet de la peur, Page Blanche utilise un pouvoir qu’elle ne se connaissait pas et se débarrasse de la méchante bête. Epuisée, elle sombre alors aussitôt dans un sommeil profond. Son frère se fait alors enlever par les gardes du gérant de la planète – et également responsable de l’expérience – pour participer à ses chantiers. Quand sa sœur se réveille, elle se retrouve donc toute seule et décide aussitôt de partir à la recherche de son cher frère…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les conquérants de Troy est la 4e série de l’univers de Troy scénarisé par Christophe Arleston, après Lanfeust de Troy (suivi de Lanfeust des étoiles), Trolls de Troy et Gnomes de Troy. Autant dire que le scénariste a trouvé un filon qu’il est bien décidé à user jusqu’à la corde ! Le but de cette nouvelle série est de faire la lumière sur les origines de cette planète incroyable. Nous allons donc enfin savoir d’où vient ce pouvoir qu’elle confère à ses habitants ! Son héroïne est tout ce qu’il y a de plus courageuse et se retrouve rapidement flanquée d’une petite bébête, qui n’est autre qu’un bébé dragon, ainsi que d’un bellâtre totalement niais et crétin. Ce trinôme est trop caricatural pour vraiment convaincre. Ce premier épisode est également plutôt convenu au niveau de l’action, même si celle-ci est menée sur un rythme bondissant. Ciro Tota (dessinateur d’Aquablue) accompagne au dessin Christophe Arleston dans cette nouvelle aventure. Son trait énergique s’inscrit parfaitement dans l’univers de Troy, et grâce à la mise en couleur parfaitement maîtrisé de Sébastien Lamirand, on passe de cette série aux autres sans perte de qualité.