L'histoire :
Après avoir aidé à libérer la cité de Port-Fleuri du joug du Seigneur Van Laack et du consortium des fleurs, Page Blanche et Zuynn reprennent la route sur les traces de leurs parents. Ils sont accompagnés dans cette quête par Léandre de Lyammon, fils d’une puissante famille de Meirrion, de L’araignée, un assassin à la solde de Van Laack se faisant passer pour un garde du corps envoyé par le père de Léandre, et enfin du dragon Doï-Dee. Marchant un peu au hasard à la recherche d’une montagne en forme d’aigle, lieu de refuge de leurs parents botanistes, Page Blanche et Zuynn découvrent soudain une plante issue de leur planète d’origine, n’existant pas sur Troy. Pour eux, il ne fait aucun doute que leurs parents sont à l’origine de ce phénomène : ils se servent des plantes pour les guider vers eux. Page Blanche profite alors de Doï-Dee, qui est désormais assez grand pour être monté, afin de survoler la région à la recherche d’autres indices. Le soir venu, la jeune femme revient avec de bonnes nouvelles : après avoir découvert plusieurs espèces végétales, elle a pu déterminer une route menant jusqu’à une montagne. Hélas, le groupe de héros n’a pas le temps de profiter de cette piste qu’ils sont attaqués puis arrêtés par un groupe de soldats ! De son côté, Van Laack, contre tout attente, a survécu à la bataille de Port-Fleuri. Il se rend à la campagne pour mettre sur pied une toute nouvelle armée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un troisième tome riche, culminant par une bataille entre les esclaves de Port-Fleuri et l’armée du consortium des fleurs, l’intensité retombe dans cette suite. En effet, les héros reprennent route à la recherche de leurs parents, mais ils sont vite arrêtés par un nouvel ennemi qui fait des hommes ses prisonniers et de l’héroïne une nouvelle maîtresse de son Harem. Dans le même temps, le « méchant » de la série est vivant et forme une nouvelle armée. Bref, le récit de ce tome 4 est très classique pour qui connaît déjà l’univers troyen d'Arleston. Même sans doute un peu trop classique. Malgré la présence de tout ce qui fait le succès de la série – le cocktail humour + action + rebondissements – le sentiment de rallonge (dispensable) de l’intrigue est patent. Il est d'autant plus aigre qu'il faut attendre trois ans entre chaque album. Cependant, la conclusion de ce volume laisse espérer une suite plus prenante. Les dessins de Ciro Tota, mis en couleurs par Sébastien Lamirand sont léchés. Le dynamisme de l’action nous embarque adroitement au cœur des rebondissements et permet de nous faire oublier la légère faiblesse du scénario. Rendez-vous est pris (dans 3 ans ?) pour le cinquième tome d'ores et déjà intitulé Le dragon des glaces qui, espérons-le, relancera peut-être la série ?
