L'histoire :
Après un long et fabuleux voyage riche en rencontres et en péripéties, Koc’h retrouve sa terre natale, la Bretagne. Il ne rentre pas les mains vides, il rapporte avec lui un trésor, une perle, une gemme : la sémillante Siobhan. Nos deux amoureux ont décidé de célébrer leurs fiançailles en grande pompe : ils ont invité la reine Anna et tous leurs amis ! Entre temps, leurs compagnons leurs comptent diverses histoires de leur pays. Rory leur narre l’histoire de Finn, un simple mortel, et de Nola, une Selkie créature des mers. Finn, de par sa voix divine, envoûta complètement Nola. Il prit la peau enchantée, sans laquelle Nola ne pouvait retourner dans l’océan et s’installa avec elle chez la mère de Finn. Mais la mer manqua terriblement à Nola qui devint très vite nostalgique. La mère de Finn découvrit alors la fourrure cachée et comprit qu’elle n’était pas réellement humaine. Elle rendit la peau à sa propriétaire qui dut alors prendre une décision… L’histoire se termine et les fêtes de fiançailles se poursuivent dans la gaîté et le bonheur. C’est sans compter sur le sinistre Skoul…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce huitième épisode réunit les grands artistes du « Celtic », concentrant en un album pas moins de 8 scénaristes, dessinateurs ou coloristes (respectivement : Jean-Luc Istin, Ronan et Erwan Le Breton, François Gomes, Stéphane Bileau, Christophe Babonneau, Dub et Stambecco). Le scénario est simple : plusieurs petites histoires – ici au nombre de trois – contenues dans une quatrième. Néanmoins, ces histoires sont toujours un peu trop courtes et donc manquent singulièrement de consistance. Elles ne comportent de véritable intérêt que pour les fervents passionnés de racines celtes. Pour les autres, ces récits demeurent plaisants à lire mais ne provoquent pas de vif intérêt. Sur ces trames variées, le dessin l’est tout autant. Les trois premières histoires sont réellement marquées par le style celtique et les dessinateurs peuvent s’en féliciter. Le trait est fin, les vignettes précises et les personnages superbement représentés. Bruno Stambecco peut aussi être fier de ses couleurs toujours aussi réussies. La dernière histoire est plus originale, surtout en ce qui concerne le dessin et la couleur. S’appuyant sur un style moins net, les personnages (la fille par exemple), quoique bien dessinés, ont des expressions de visage changeantes. Ternes, les couleurs conviennent en revanche au ton de la narration. Ce dernier conte celte laisse néanmoins une impression mitigée…