L'histoire :
L'équipe est désormais sur la planète Glèbe dans un univers parallèle d'Ythaq. Granite discute avec les représentants de la fédération, le chancelier Neville et le haut-commissaire Nershudil. Ce sont les rares résistants au régime actuel. D'autant que Sarkun'Hr est toujours aussi puissant. Heureusement, un jeune enfant a réussi l'impossible : recréer des clefs pour pouvoir franchir facilement les plans. Ce génie est un méca-médecin extrêmement doué et particulièrement précoce pour son âge. Il aide Narvarth en réalisant une opération des plus délicates : redonner vie à la cyborg Danäelle. Au bout d'un certain temps et de manipulations complexes, Danäelle se réveille à la surprise générale. Narvarth n'en revient pas, mais il est également gêné car son amie est complètement nue ! Evidemment, c'est le moment que choisit Granite pour revenir. La résurrection de Danäelle n'est peut être pas qu'une bonne nouvelle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les naufragés d'Ythaq n'en finissent pas avec leur voyage au long cours. Christophe Arleston parvient à maintenir l'intérêt de la série en trouvant de nouveaux rebondissements qui bouleversent le devenir des personnages. Et c'est encore le cas dans ce tome 16, au sein duquel quelques surprises de taille nous sont réservées. Une fois n'est pas coutume, Arleston propose un grand spectacle d'aventures avec un mélange des genres étonnant. Le Space opera façon Star Wars ou Valerian côtoie l'héroïc-fantasy avec une multitude de peuples étranges et iconoclastes, sans oublier une petite touche de fantastique qui fait directement référence à Alien. On a même un passage qui pastiche les récits de pirate ! Ce charivari exotique montre que le scénariste veut à tout prix se faire plaisir. Il se lâche tellement que certaines cases montrent de plus en plus de nudité... L'humour est également au rendez-vous, mais c'est certainement la partie la moins réussie parmi tout le reste. Ce vent de fraîcheur est bien sûr rendu possible par le dessin de l'indispensable Adrien Floch, qui nous fait frémir de bonheur. Ses planches sont toujours inventives et d'une beauté envoûtante, avec des décors sublimes et délirants et des personnages innombrables. On pourra trouver le temps long sur cette série, mais le divertissement fonctionne toujours aussi bien.