L'histoire :
Suite à son accident dans le monde de Glèbe, le vaisseau de Granite est complètent détruit. La pilote se réveille tant bien que mal et s'inquiète aussitôt pour ses compagnons. Elle se rue sur Narvath, morte d'inquiétude. Celui-ci finit par reprendre ses esprits, mais Granite est furieuse et lui décoche une vigoureuse gifle. Elle est en effet persuadée que son ancien petit ami a fait exprès de rester inconscient pour observer les réactions de Granite. Les deux acolytes se précipitent ensuite sur Danaëlle. Son cas est plus grave puisqu'elle est blessée gravement par un morceau du vaisseau. En tentant de l'aider, ils se rendent compte que Danaëlle est en fait un Cyb ! L'urgence est de sortir de l'appareil. Les trois comparses se retrouvent à l'extérieur, devant un marécage hostile. Un glisseur survient à ce moment même et observe la scène et le vaisseau détruit. Granite et Narvath lui font signe et un peuple violet inconnu sort du glisseur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nos naufragés préférés sont encore échoués sur une planète inconnue. Alors que la Fédération est en grand danger, Granite, Narvath et Danaëlle doivent survivre dans un territoire hostile. Arleston avance les pions de son intrigue, lentement mais sûrement, et alterne les événements sur Glèbe et sur Neuhorf. Au final, la Fédération, au sein de leur ville fortifiée, est bien plus menacée que nos aventuriers perdus en pleine « jungle ». Comme toujours, Arleston alterne savamment moments de pause et d’actions. L’album s’apparente à un road-movie de l’espace, puisque les héros vont devoir découvrir l’étendue de Glèbe. Qui dit exploration dit surprises et découvertes. C’est donc l’occasion d’ajouter un nouveau peuple fascinant et inquiétant : les Purpres, extraterrestres à la peau violette. Ce nouvel opus nous offre donc une parenthèse avec son lot d’aventures et de rebondissements. L’humour et la légèreté sont toujours au rendez-vous, mais les blagues potaches sont parfois trop appuyées. Même si l'ensemble n’est pas pleinement passionnant, on se replonge avec plaisir dans le dessin d'Adrien Floch. Via des cases à la fois ultra détaillées et très visibles, l’artiste fait vivre comme par magie n’importe quel paysage psychédélique, n’importe quelle créature surnaturelle et toujours avec une grande élégance et une profonde maîtrise. Une colorisation efficace met en avant et complète le trait éblouissant et dynamique du dessinateur. Notez aussi que Les naufragés d’Ythaq ont dix ans ! La première édition de ce tome propose donc un cahier graphique de 16 pages avec des inédits réalisés par Floch. Bon anniversaire !
