L'histoire :
Shannon est désormais la mage officielle de la cité humaine de Castlelek. Et même si elle s’acquitte de toutes les missions de routine qui lui incombent, elle ressent de plus en plus fortement l’envie de partir à l’aventure. Aussi, lorsque la jeune femme découvre que des mercenaires ont réussi à outrepasser sa vigilance et qu’ils se rendent en direction de la terre des elfes rouges, elle part à leur poursuite en compagnie de son bras-droit Tyrom. Assez vite, le duo retrouve les mercenaires hors d’état de nuire ! Visiblement les elfes rouges n’ont pas eu besoin de leur aide… Néanmoins, Shannon décide de continuer son périple et d’aller à la rencontre des elfes pour s’excuser de son manque de vigilance. Sur place, ils sont accueillis plutôt chaleureusement par le seigneur Feda’saa qui leur propose de faire le tour du propriétaire. Pendant ce temps, à Castlelek, trois enfants creusent dans la cave d’une vieille bâtisse et tombe sur une étrange plaque sculpté. Sur cette dernière, ils trouvent un mécanisme permettant de l’ouvrir. Et alors qu’ils tentent d’estimer la profondeur du trou qui se trouve en dessous à l’aide d’une lampe à huile, de mystérieuses tentacules noires en sortent et les agrippent ! Lorsqu’ils reviennent à eux, ils ne sont plus les mêmes et leurs yeux sont devenus totalement noirs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Elfes, Nains et Orcs & gobelins, Mages est la quatrième série-concept au sein des terres magique d’Arran. Pour le premier tome de cette seconde saison, on retrouve Jean-Luc Istin et son héroïne du tome 1 : Shannon. On la découvre ainsi dans ses débuts en tant que mage pour Castlelek. Autant le révéler tout de suite : si l’aventure principale est plutôt agréable à lire, la lecture est néanmoins entachée de deux écueils. Tout d’abord ce tome 4 démarre par une autre intrigue, ou plutôt un détour servant probablement de préambule à un prochain album, mais qui empêche celui-ci de vraiment démarrer. Enfin, le final est lui aussi un peu décevant et semble même trop facile… Hormis cela, les personnages sont attachants et la véritable enquête est plutôt de bonne facture. Reste qu’à trop s’éparpiller, l’ensemble n’arrive pas efficacement à nous transporter et nous immerger. Aux graphismes, Ornella Savarese – sous la supervision de Kyko Duarte – offre un trait plaisant, à mi-chemin de ce qu’elle a fait précédemment sur le tome 22 de La geste des chevaliers dragons ou sur Enemy, avec le duo Ange et l’univers déjà bien mis en place par son talentueux prédécesseur. Enfin, pour garder une cohérence visuelle, les couleurs sont toujours assurées par J. Nanjan. Ce tome 5 se révèle donc en demi-teinte côté scénario. Les habitués de l’univers pourraient bien être un peu déçus, la multiplication des spin-off y est peut-être pour quelque chose…
