L'histoire :
Insouciante et rêvant de baignade, la jeune et belle Marlysa, accompagnée par la rondelette Cilia, Ossian et Tatrin, s’éloigne du village. Tous profitent de leur liberté, ils pataugent et refont le monde à leur manière de pré-ado. Pas assez méfiant, en sortant de l’eau, ils sont surpris par un Glen aux dents acérées. En se défendant contre ce qu’elle pensait être le Glen, Marlysa blesse légèrement Cilia. Tout rentre finalement dans l’ordre, ils sont sur le chemin du retour et chacun est conscient de leur manque de prudence. Ils se promettent de faire plus attention la prochaine fois, quand soudain, un filet leur tombe dessus et les emprisonne. Il se fait tard dans le village. On commence à s’inquiéter de l’absence de nos quatre inconscients. Une battue est organisée. Le groupe a, en fait, été fait prisonnier par les Lods, déjà responsables de la perte d’un œil de Tatrin. Au cours de la nuit, les jeunes s’aperçoivent qu’ils font l’objet d’une transaction : ils sont vendus à des Klekols, connus pour avoir l’habitude de manger leurs prisonniers…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet album One Shot sort pour les 10 ans de la série Marlysa et se termine justement par un gâteau d’anniversaire ! On y découvre le passé de la jeune héroïne, qui ne devrait théoriquement pas donner lieu à des suites. Le récit nous dépeint une Marlysa encore ado, mais ayant déjà ce caractère bien trempé qui a fait la réputation de l’héroïne. On y fait la connaissance d’une très jolie et mystérieuse mercenaire, qui influencera en profondeur la vie future de Marlysa. Aux manettes, on retrouve un Jean-Charles Gaudin peut être lui aussi « rajeuni », tellement son scénario parait enfantin et simpliste. On ne peut s’empêcher de penser que notre jeune aventurière méritait une jeunesse plus développées, peut-être sur 2 ou 3 tomes… Mais on comprend le clin d’œil léger de ce double anniversaire. Une autre petite critique en ce qui concerne le langage spécial des Klekols, pour lequel on ne trouve de traduction qu’au moment de refermer l’album, en annexes. Au dessin, Jean-Pierre Danard livre un album fidèle à la série, avec des couleurs vives, un découpage rapide, précis et impeccablement rythmé. Cerise sur le gâteau d’anniversaire, on a plaisir à admirer la galerie, à la fin de l’album, qui regroupe différentes illustrations créées depuis les débuts. En conclusion, un album ni franchement mauvais, ni franchement bon, mais peut-être pas nécessaire…