L'histoire :
Alors que Marlysa entraîne ses camarades au maniement de l’épée, elle a une visite surprise. Après une très longue absence, Maximilien fait sa réapparition. La jeune fille au masque est aux anges et saute dans les bras du garçon qui lui est cher. Cette visite surprise n’est pas très appréciée de Tatrin, le meilleur ami de Marlysa. Maximilien est accompagné de Trips, qui est désormais méconnaissable après avoir subi des mutations irréversibles. Maximilien est venu solliciter les services de la mercenaire masquée pour l’aider à libérer le village de Calris. Ce village dans les montagnes des Aroks est connu pour son gisement de pierres précieuses. Les villageois qui vivent de la culture de la myris ont été spoliés par un marchand peu scrupuleux qui a fait de nombreux prisonniers.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce tome 17, c’est le retour de Maximilien et Trips, des personnages qui ont fait leur apparition dans Les arènes de Jyllando (tome 7). Ces derniers vont entraîner la mercenaire masquée et gironde dans une aventure des plus périlleuses qui laissera de nombreuses victimes. Marlysa semble y avoir trouvé des combattants à sa hauteur, mais… n’en disons pas plus ! Bien que l’histoire ne manque pas de souffle et qu’elle est plutôt rythmée, on ne peut pas dire qu’elle soit des plus originales. On retrouve les classiques méchants, sans foi ni loi, qui pillent, volent et enlèvent un enfant ; et à leurs trousses, l’équipe bienveillante et juste de Marlysa. L’intrigue générale est peu originale, laissant même un sentiment de déjà-lu. Seule la conclusion de ce volume, avec une fin ouverte et un événement important, peut susciter la curiosité du lecteur pour une nouvelle prochaine histoire. Les personnages ont perdu de leur superbe par rapport aux premiers épisodes. Jean-Pierre Danard force le trait grossièrement afin de restituer des émotions intenses et donner un caractère dramatique à certaines situations. La mise en couleur flamboyante peut aussi désarçonner les amateurs de sobriété.