L'histoire :
Fin de journée au village de Calris. Fitchy, le chien de Tatrin ne cesse d’aboyer. Une fois la porte de la maison ouverte, l’animal de compagnie se précipite là où a été enterrée Marlysa. Tatrin le suit et une fois sur place, il a la surprise de trouver Noria, la sœur jumelle de Marlysa, avec une pelle à la main. La jeune femme explique à Tatrin qu’elle souhaite vérifier si sa sœur est bien enterrée, car elle est persuadée qu’elle est vivante. Il y a plusieurs semaines, elle a ressenti un choc terrible, qui l’a terrassée. Au fil des jours, elle a repris des forces car, selon elle, la flamme de Marlysa l’animait. Noria demande à Tatrin de contrôler que le masque de Marlysa et ses affaires personnelles sont encore bien rangés dans la malle qu’il a entreposée dans son grenier. Après vérification, toutes les affaires de Marlysa ont disparu. Sans tarder, ils repartent exhumer le corps de Marlysa mais encore, à leur grande surprise, la tombe est vide. Ils ne retrouvent que des traces de brûlure sur le drap qui entourait la dépouille. Et pour seul indice, une pierre de lave poncée et percée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors qu’on pensait Marlysa morte, voilà qu’elle est vraisemblablement ressuscitée. Malgré les maigres indices, ses amis Tarin, Cilia et Noria vont se lancer à sa recherche. Leur quête va les emmener dans le port volcanique de Klervec, un endroit à la population très singulière, avec naturellement son lot de brigands. Evidemment, il leur faudra peu de temps pour retrouver l’héroïne masquée. La renaissance de cette dernière n’est pas sans conséquence, car elle est désormais atteinte de la malédiction des Thaumaturges. Hormis la résurrection (plus ou moins prévisible) de Marlysa, ce 18ème tome s’avère très classique et sans grande surprise. Cet album apparaît comme transitoire et met en place les premiers les éléments qui vont conduire la justicière masquée dans de nouveaux affrontements. Les héros seront pour une énième fois amenés à combattre des forces maléfiques avec des êtres effrayants qui s’en prennent à des individus sans défense. Graphiquement, le trait de Danard a évolué par rapport aux premiers opus : s’il apparaît moins abouti et qu’il a perdu de sa finesse, il garde son caractère dynamique. Techniquement, pour agrémenter les paysages ou certaines scènes d’action et renforcer l’ambiance d'heroïc-fantasy, Danard charge son dessin de volutes de fumée ou de nappes de brouillard souvent superflues. Le recours à une colorisation criarde n’est pas non plus à l’avantage du dessin.