L'histoire :
Bien avant l’époque de Marlysa, une créature démoniaque connue sous le nom de « Waltras » attaque la région et terrorise la population. Trois amazones parviennent à tuer le monstre à l’aide de trois dagues et conservent son cœur. La légende dit que celui ou celle qui replanterait ces trois dagues à nouveau dans le cœur ressusciterait le monstre et en deviendrait son maître. Plus tard, alors que Marlysa est prise en possession de produits illicites, elle est forcée par Faradya de retrouver une des trois dagues se trouvant dans le domaine du charmant seigneur Dormunt. Invitée aux côtés du noble, elle utilise ses charmes pour le séduire. Faradya et Dormunt qui sont ennemis, désirent tous deux les dagues mais ils ne sont pas les seuls. Les amazones lancent une attaque coordonnée de façon à s’en emparer. Les deux dagues de Faradya sont volées mais Mylia, la femme de Dormunt, folle de jalousie en voyant son mari charmé par la belle masquée, dérobe la 3e dague avant les amazones et quitte le château. Marlysa, Dormunt et Lowell, un compagnon de route, s’élancent à sa poursuite. Mais les amazones sont les premières à retrouver la trace de la femme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome 8 dévoile les mystères du Waltras mais surtout fête les 10 ans de Marlysa. Après 5 tomes parus pour nous dévoiler le mystère du masque, Gaudin se livre à des histoires plus courtes tout en conservant une grande fidélité à sa saga. Pour le meilleur et pour le pire, Marlysa reste Marlysa : les albums se suivent et se ressemblent. Tout au long de la lecture, on sent en effet une sensation de « déjà lu » : un milieu médiéval fantastique, un gros monstre hideux et des femmes montrant à maintes reprises qu’elles peuvent être redoutables. Seul changement : le nombre inhabituel de morts dans cet opus. Peut être Gaudin tenait-il à conserver son public grandissant. Si le scénario reste typique de la grande série, en revanche la fin laisse un sentiment d’inachevé, un peu ratée. En voulant créer un lien avec son prochain album, l’auteur a un peu délaissé celui-ci et la curiosité de savoir la nature du message n’est pas au rendez-vous. Le dessin reste quant à lui fidèle à la saga : les cases sont belles et les couleurs très vives, parfois même trop « tape à l’œil ». L’ensemble fournit donc un résultat globalement moyen…