L'histoire :
Depuis les terribles épreuves vécues de « l’autre côté », Marlysa, belle et fougueuse jeune femme masquée qui manie parfaitement les armes, voyage à travers le monde pour participer à des joutes de duellistes. Après une victoire resplendissante, elle décide néanmoins de quitter la ville et de voir d’autres horizons. Quand elle arrive à Faradya, on trouve sur elle des produits illégaux habilement placés dans ses affaires. Piégée par le puissant seigneur de Faradya, auteur de cette machination, Marlysa doit s’emparer d’une dague aux pouvoirs extraordinaires, détenue par un rival : le seigneur Dormunt. Cette arme a jadis scellé la paix avec les Amazones et aurait tué une créature monstrueuse du nom de Waltras. Si elle tombait aujourd’hui entre de mauvaises mains, les conséquences pourraient être terribles car la légende prédit que le Waltras renaîtrait et servirait son nouveau maître. Arrivée dans l’enceinte du château, Marlysa est rapidement reconnue par Dormunt qui l’invite à une partie de chasse. Mais toutes les amazones apprécient mal que le seigneur dirige leur territoire. L’ombre du monstrueux Waltras plane … .
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 7e opus, marquant la première partie d’une histoire prévue en deux tomes, Marlysa reste égale à elle-même. Sublime, elle est également pourvue d’un caractère bien trempée et ne se laisse pas marcher sur les pieds, c’est le moins qu’on puisse dire. Au dessin, Jean Pierre Danard n’en est plus à ses premiers essais : les expressions des visages et les silhouettes s’en voient améliorées, les scènes d’action (comme celle du Nukami) sont fort bien rendues et les couleurs (de Yoann Guillo) demeurent de bonne qualité. Diversifiées pour les personnages et leur entourage proche, les arrière-plans ont en revanche une finition un peu plus discutable. C’est d’ailleurs un peu la mode actuellement : le découpage séquentiel s’accompagne souvent de l’utilisation excessive d’une teinte particulière, pour situer l’ambiance. Cette technique par trop systématique et volontairement vive finit par agacer… Sur un dessin qui reste néanmoins agréable, le scénario lorgnant sur Indiana Jones et surtout sur la série télé Sydney Fox l’aventurière n’a rien d’original puisque notre personnage principal est aussi à la recherche d’une relique. Cependant, l’ensemble demeure divertissant : l’histoire principale tient la route, les scènes d’action sont nombreuses et des pointes d’humour toujours présentes.