L'histoire :
Forêt de Toboga Peak, à quelques 50 km de Bigburg – Zach et son ami Paco chassent. Ils pistent le monstre et, en dépit de l’estomac affamé du loubard, l’heure n’est pas au pique-nique. Soudainement, le silence reposant des bois est rompu par un râle terrible ! Après avoir récupéré leurs armes sur la moto, les deux dompteurs sont prêts à en découdre. Mais ce « foutu Gaiga-Monster » est énorme ! Simplement gigantesque ! C’en est trop pour la fine équipe qui prend la poudre d’escampette afin d’échapper à la bouillie. A Bigburg, une fois rentré, Zach fait le point devant tout le monde. Les dompteurs se sont en effet rassemblés chez Zick pour combattre la menace monstrueuse. Les Gaiga-Monsters de retour sur Terre menacent la survie du monde. Chacun en est conscient. Chacun ? A entendre le concerto donné en l’honneur d’Elena – nouvellement « abriteuse » et capable enfin de voir ces sacrés ectoplasmes – le doute demeure… Un sermon maternel essuyé et, Zick et la promue rappelés à l’ordre, rejoignent l’assemblée inquiète. Pour éviter la destruction du monde, des équipes sont composées avec chacune une mission singulière. Les vainqueurs du Sans-Nom, Zick et Elena, sont en charge des collines. Il ne reste qu’à l’annoncer à Teddy, Lay, Paul et Raoul puis à se mettre en route…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 17e opus d’une série désormais connue de tous propose une conclusion partielle aux démêlés des débuts. En claire, depuis maintenant quelques années Zick et Elena nous ont offerts, à un rythme soutenu, un flot d’aventures continu. Point de cycles véritables chez les monstres mais un univers exponentiel aux additions de personnages et de lieux croissants. Il était temps de mettre un point virgule à ce développement pour, très justement, faire un point et permettre un nouveau départ (les tomes précédents avaient d’ailleurs recadré l’intrigue et les rôles de chacun(e). Le retour des dompteurs réussit l’exercice haut la main. Monster Allergy témoigne d’une permanence qualitative remarquable et cependant cet album sort encore du lot. Le dessin y est assurément plus nerveux, signe d’une énergie et envie de bien faire indéniables. L’intrigue est menée tambour battant avec, à l’habitude, humour, action et fantastique au programme. Soulignons qu’aux manettes, on retrouve Barbucci et Centomo menant en première ligne une équipe transalpine rassemblée. Retour, rassemblement, retrouvailles (…), chacun de ces termes peuvent ainsi s’appliquer à cet opus. Un sans faute sur toute la ligne pour un album ponctuant en point orgue cette série phare des 6 à 12 ans.