L'histoire :
En route pour Kamaludu-Si : A l’école de l’ancienne armurerie pour dompteurs et abriteurs que fréquentent Zick et Eléna, les cours sont aussi variés que dans une école « normale ». Il y a des cours de géographie ou d’histoire, mais aussi de la pratique comme le jeu du sgnacca-sgnakuz consistant à déséquilibrer et handicaper son adversaire, jusqu’à ce que celui-ci ne puisse plus se relever. Un jeu auquel Zick excelle et pourra s’exercer lors du prochain camp Dom organisé par sa classe en la ville suspendue mythique de Kamaludu-Si…
Les deux sœurs : Etre dompteur ou abriteur, c’est suivre un double cursus, à l’école « normale » et à l’école de l’ancienne armurerie spéciale monstres. Si Eléna semble réussir à mener les deux de fronts, la chose est moins évidente pour Zick qui éprouve de réelles difficultés, récemment. Tel père tel fils ? Zach n’a en effet jamais trouvé non plus son équilibre, incapable de garder un travail…
La forme de l’ombre : L’horoscope monstrueux réserve parfois de désagréables surprises. C’est en effet aujourd’hui que débute l’inspection du tuteur majeur Plinius-Plus. Après la visite de la ville suspendue de Bibbur-Si, il se rendra naturellement aux oasis… au grand dam de Timothy ! L’oasis de chez Zick n’est en effet pas dans le meilleur état…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après 20 albums aux éditions Soleil, les aventures de Zick et Eléna changent de crémerie en cette rentrée 2011. Le Lombard sort en effet pour l’occasion un recueil des numéros 21 à 23 de Monster Allergy, non parus encore dans l’hexagone. Pourquoi cette migration ? Mystère. La formule n’a en tout cas guère évolué, avec toujours autant d’auteurs transalpins au générique. Patronnée par Centomo, Artibani, Barbucci et Canepa, la série fait donc toujours école. Bien sûr, l’univers monstrueux ne cesse de s’enrichir en horizons et personnages. Pourtant, le lecteur peut légitimement, depuis quelques tomes, accuser un brin le coup. Car le titre ronronne gentiment sur ses acquis. Sinon que cette Next Gen marie peut-être encore plus quotidien réel et fantastique monstrueux. Le rythme manque cependant de variations, à l’instar de cadrages sans cesse resserrés sur un premier plan, valorisant avant tout les personnages. Certes, l’ensemble est propre, impeccable et dynamique, aussi bien graphiquement que narrativement. Néanmoins, un sentiment de lassitude pointe. Il faut sans doute plus qu’une routine à nos amis pour vraiment relancer leurs aventures et conforter le succès public d’une série jeunesse loufoque, pionnière dans le genre. Notez que les numéros 21 et 22, ici réunis, offrent une continuité autour d’une affaire de « transparent ». Alors un peu moins d’huile et plus de surprise au prochain album ? Espérons-le.
