L'histoire :
Le père de Zick, le dompteur Zacharie, n’est pas mort mais il a été miniaturisé en combattant un terrible monstre. Son jeune fils et la pétillante Elena sont partis à la rencontre des trois Anguanes afin de recueillir des informations sur le souffle du Mugalak, seul remède connu pour lui rendre sa taille normale. Mais la vielle tante Ermelia, l’Anguane de l’Er, ne se montre guère coopérative et nos héros échappent de peu à un triste sort. Sortis vivants de l’arbre creux où résident leurs problèmes, ils n’en sont pas plus avancés. Comment désormais trouver l’animal recherché ? Une fable raconte qu’un jeune garçon nommé Gatien parvient à devenir riche en guérissant la fille du roi après avoir recueilli l’haleine d’un cheval au galop dans une éponge. Par la même occasion, il roula ses frères jaloux et les trois Anguanes dont il tenait le remède. Voilà une histoire intéressante… Le soir même, chez les Barrymore, Zick questionne Ben Talak sur le Mugalak. Les Bobaks sont savants mais ces informations pourraient attirer l’attention du tuteur majeur Jeremy-Joth. Depuis l’arrivée de ce gros matou, l’endroit ressemble à une oasis de détention !...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Monster Allergy se lit comme on déguste une barbe à papa : avec plaisir ! Déjà le onzième opus mais l’univers demeure si léché que les grands gourmands que nous sommes, ne sont pas pressés d’en voir la fin. Créée à l’origine par les auteurs de Sky Doll (Barbucci, Canepa en sus de Centomo, Artibani), la série fait école en Italie au point de faire figurer au générique de celui-ci près de quinze noms ! Bref, chacun y va de son grain de sel et l’on pourrait craindre une perte d’identité devant tant d’ardeur personnalisée. Que nenni, scénarios et dessins gardent toutes leurs saveurs et cristallisent une recette latine chaque fois plus sucrée. La plupart des albums peuvent s’apprécier indépendamment les uns des autres. Il n’empêche qu’il vaut mieux les appréhender dans l’ordre car le récit suit aussi une progression chronologique, au fur et à mesure que grandissent les personnages. L’esthétique graphique chaude, légère et rosée séduira tout autant les garçons que les filles (un ingrédient encore trop rare du septième art) et parions que vous en redemanderez. Alors avant de dévorer cet album, faite un tour par le précédent et, comme à la fête foraine, vous ne compterez plus le nombre de tours de manèges (re-)faits en suçant cette friandise caramélisée.