L'histoire :
Au cours du congrès annuel de littérature élégiaque qui se déroule à Paris, Moréa Doloniac expose les derniers travaux de recherche de la puissante méta-nationale DWC sur la « terraformation » de Mars. Ce processus, qui vise à rendre à nouveau cette planète accueillante, permettra la restauration de la glorieuse civilisation des Dragons. Torrès et ses extrémistes profitent de cette tribune pour raviver la haine vis à vis des Anges et tenter de discréditer la patronne de la DWC. Après ce débat houleux, Moréa, accompagnée de son fidèle ami Terkio, part rejoindre son petit ami Théo pour un repas aux chandelles au sommet de la tour Eiffel. A peine montée à bord de sa voiture volante, elle se trouve prise en chasse à travers Paris par plusieurs véhicules…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 6° album débute le second cycle de cette série de science-fiction dont l’héroïne, aux formes généreuses, est immortelle. Elle tente cette fois de réconcilier les Anges et les Dragons, soit les deux factions qui manipulent la Terre et se livrent une guerre ancestrale. Un peu à l’image d’un film d’action, le début de cet opus débute par une poursuite à train d’enfer dans l’espace aérien d’une grande capitale. On assiste à de multiples carambolages, des explosions en pagaille et des scènes chargées d’hémoglobine. Notre héroïne est prise au piège et se retrouve prisonnière dans une cellule. Pour s’évader, Moréa n’aura pas froid aux yeux. Fini le temps de la suggestion pour cette belle rousse callipyge aux tenues légères qui laissaient deviner une poitrine opulente. Les auteurs cassent la magie de l’imaginaire en la dénudant totalement. Le scénario de Christophe Arleston et de Dominique Latil se montre très rythmé, plein d’action, presque cinématographique… mais il manque de profondeur et d’originalité. Les amateurs des séries issues de la maison d’édition Soleil ne seront ni déçus, ni surpris. En outre, c’est désormais Laurent Liberssart qui est au dessin. Pas évident de reprendre le flambeau d’une série déjà existante. Le trait est approprié à ce type d’univers SF mais il nécessite encore un peu de travail pour être comparable à celui de son prédécesseur.