L'histoire :
Moréa Doloniac, une jeune femme aux formes charmantes, occupe une place centrale dans la guerre antédiluvienne qui oppose les anges et les dragons, deux factions qui régissent toute vie sur terre depuis des millénaires. Ce rôle est lié à sa position sociale : elle est à la tête de la DWC, l’une des plus puissantes multinationale de la planète. Les rapports houleux qu’entretiennent les 3 directeurs du groupe ne sont pas évidents à gérer par Moréa et son protecteur, le chevalier Terkio. Car le groupe est la cible d’attaques terroristes très violentes. L’une d’entre elles conduit Moréa et Terkio à se renseigner sur un explosif ultra puissant, le Tharotex, chez Mong Zwen, unique fournisseur et parrain de la triade locale. De fil en aiguille, ils remontent la piste de l’attentat jusqu’à un certain Antonio Mantona, lui-même payé par Grégoire Nonce, l’un des 3 membres du directoire de la DWC…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce quatrième épisode, Moréa quitte l’espace pour faire le ménage au sein de sa multinationale. La lutte entre les dragons et les anges, l’immortalité des personnages, bref les aspects fantastiques de la série sont ici mis de côté au profit d’une enquête musclée et futuriste beaucoup plus terre à terre. Le scénario de Christophe Arleston et de Dominique Latil est toutefois rempli de poncifs, de rebondissements standardisés, d’incohérences affligeantes (les montages financiers douteux) et surtout de dialogues vains et facultatifs… Que de bavardages dispensables avant d’en arriver au coupable ! La psychologie des personnages stagne au niveau des pâquerettes et la désinvolture du scénario frise la supercherie. On se console un petit peu avec le dessin de Thierry Labrosse qui avait décidément plus d’intérêt lorsque la belle héroïne s’agitait dans l’espace. Les pourtours aguichants d’une Moréa bondissante restent le meilleur atout de cette série Z.