L'histoire :
En Grèce, le lieutenant de vaisseau de la marine Hector Coucoulis a mis au point un procédé de transmission radio sous-marine dont les performances et l’efficacité dépassent de loin tous ses concurrents. Or ce dernier a mystérieusement disparu au cours d’une attaque, qui a vu tout son équipage être assassiné. Les agents Hubert Bonnisseur de la Bath et Enrique Sagarra sont alors envoyés à Athènes par la CIA afin de retrouver et récupérer les plans de Coucoulis avant les agents spéciaux de l’Est présents en nombre en Grèce. Pour ce faire, ils ont deux atouts dans leurs manches. Tout d’abord, ils savent que le lieutenant a une sœur qui vit avec lui et travaille au sein d’un orchestre dans un bar du coin. Ensuite, ils bénéficient d’un bateau mis à leur disposition le temps de leur mission. À peine arrivés, les deux agents se rendent au port afin d’entrer en contact avec le capitaine du « Ganymède », l’homme qui leur prête son navire. Mais sur place, ils découvrent que ce dernier est mort. Sans prendre de risque, ils décident de repartir aussi vite et de prendre contact avec Patrocle, l’agent local. Une heure plus tard, devant un entrepôt des douanes, Hubert et Patrocle se rencontrent pour la première fois. Face à cet agent pas très discret, OSS 117 confie son pressentiment sur la mort du capitaine, qui n’est certainement pas due au hasard…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours sous la plume du scénariste Gihef, l’agent créé par Jean Bruce est de retour pour une seconde enquête au sein du 9ème art. Il s’agit ici de l’adaptation du roman Les espions du Pirée, dans lequel l’objectif principal du héros est de localiser et récupérer les plans d’une technologie qui fait envie à de nombreux pays. Les adeptes de ce genre de récit découvriront une aventure classique mais diablement efficace, où se mêlent espionnage, fausses identités, tentatives d’assassinats, actions et retournements de situations. L'aventure alterne adroitement tensions, séduction et humour. Au sein de ce scénario très bien écrit, le duo formé par le héros beau gosse et le coéquipier endimanché fonctionne parfaitement, le sérieux de l’un tranchant avec l'humour de l’autre. Enfin, jolies filles et échanges de tirs complètent le tableau de cette histoire digne d’un James Bond. Côté dessin, un italien en chasse un autre, puisque Andrea Cuneo prend la place de Pino Rinaldi. Le nouveau dessinateur offre un graphisme plus lisible et moderne, rehaussé par le talent de colorisation d’Usagi. Bref, ce second tome propose une enquête parfaitement ficelée qui plaira aux adeptes, mais pourrait également plaire à un nouveau lectorat. On attend le prochain avec plaisir…
