L'histoire :
En 415 avant J-C, à Athènes, Alcibiade déclare à son peuple que malgré les difficultés, ils doivent continuer d'envahir la Sicile, afin de devenir les maîtres de la Grèce de demain... 1838, dans le Comté du Devon, l'inspecteur Dempsey et ses hommes enquêtent sur l'étrange objet venu du ciel qui s'est écrasé. Parvenant à entrer à l'intérieur, ils vont vite y découvrir l'horreur... 1959, dans la Zone 51. Denton et les siens attendent toujours au sein de la base, espérant que leurs hôtes travaillent à les ramener à la bonne époque... En 2019, dans le nord de l'Océan Atlantique, Kellie et Tim approchent leur bateau d'un navire militaire, visiblement abandonné. Sur la coque, se trouve une gigantesque faille. Alors qu'ils l'observent de près, le cube qu'ils transportent se met à briller fortement et provoque un puissant mal de tête à Tim. Plus loin, le jeune homme confie à Kellie qu'il a subi plein de flashs, lui montrant certains passages de son propre passé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier cycle de Prométhée s'était étalé sur 13 albums. Dans ceux-ci, Christophe Bec y racontait la multiplication de phénomènes tout autour du monde, des manifestations qui conduiront à une invasion extra-terrestre. Cumulant des moments grisants à d'autres moins passionnants, la série aurait parfaitement pu se terminer là-dessus. Mais Bec a souhaité offrir un second arc narratif, tout en conservant sa manière de raconter, alternant toutes les 3-4 pages les personnages et les époques. Cela lui permet d'offrir un contenu riche et varié. Le précédent tome introduisait le nouveau cycle et ne nous avait pas convaincu. L'histoire restait complexe (ce qui n'est pas un mal en soi...), mais devant le nombre de protagonistes et les allers-retours temporels, le scénariste aurait pu rendre moins opaque son histoire. Ce défaut est toujours présent. Pour celles et ceux qui maîtrisent bien Prométhée, on évoquera une fois encore une histoire qui progresse très peu et trop lentement. L'auteur plombe sa narration par des dialogues interminables – et pas forcément très naturels, d'ailleurs. Cela gâche le plaisir et provoque la lassitude. Cela est vraiment dommage car Prométhée dispose d'un intérêt véritable pour les fans du genre et offre des dessins de bonne qualité. En effet, l'italien Stefano Raffaele se montre plus constant que sur le 14ème volet. Une déception, encore une fois, pour une série qui avait tout pour plaire.
