L'histoire :
Dans la cité de Kitakoma, le jeune Akio passe ses journées à travailler à la ferme avec ses parents et à s’occuper de son petit frère Takeo. L’enfant a de plus en plus de mal à accepter ce quotidien, car il n’aspire pas vraiment à devenir fermier. Il aimerait pouvoir faire ce dont il a envie. Hélas, pour une raison qu’il ignore, son père l’interdit formellement d’aller en ville ou bien même d’aller passer la soirée chez Kôken, son amoureuse. Le rêve d’Akio est d’aller se battre dans les duels organisés par le shogunat dans le but d’être recruté pour assurer la sécurité du chef des armées du Japon. Lorsque Rikyû, l’un des rares amis de son père, annonce qu’il aurait bien besoin de lui pour un concours se déroulant à Naha, Akio croit enfin que sa chance est arrivée. Mais son père casse rapidement sa joie en refusant. Enfin, le jour où Akio se bat face à trois garnements pour défendre l’honneur de son père et de sa famille, il se fait engueuler une fois de trop par son paternel ! Au milieu de la nuit, il quitte la ferme familiale avec son paquetage et se rend directement chez Rikyû pour le supplier de le prendre avec lui, malgré l’interdiction de son père. Dès le lendemain, Akio participe à une compétition pour évaluer son niveau. Il se fait rapidement éliminer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Spin-off de la série Samurai, Origines raconte le passé du héros sabreur Takeo. Pour ce nouvel album, le scénariste Jean-François Di Giorgio s’intéresse à la famille de son héros et plus particulièrement à la relation conflictuelle entre son père et son grand frère. Strict et forçant ses enfants à vivre en autarcie, le père de Takeo attise la rage d’Akio épris de liberté. Ce dernier veut choisir sa propre voie et son propre destin. En ce sens, cette première partie peut rappeler le tout premier tome de la série-concept Nains où il est également questions de relation compliquée entre un père et un fils rageur. Le récit se veut cependant plus plaisant et nous offre une révélation finale originale qui nous donne hâte de découvrir le tome suivant. Pour mettre en images ce quatrième opus, Vax cède sa place à Patrick Boutin-Gagné (Le mangeur d’âmes, Héros du peuple…). Au premier abord, le visuel de ce nouvel album est déstabilisant, car le dessinateur reste dans son style anguleux et n’essaie pas de reprendre celui de son prédécesseur. Néanmoins, on finit par s’y faire, embarqué par le récit et par la force des scènes d’action. En mettant en avant les parents de Takeo dont on ignorait tout, ce quatrième album est sans nul doute le plus intéressant de la série. En attendant la suite…
