L'histoire de la série :
Tessa Madpoulpa est une collégienne bondissante et sexy, a priori tout a fait normale. Pourtant, quand elle s’endort, elle bascule soudain dans un univers parallèle de science-fiction : elle devient un incroyable agent intergalactique, dont les missions les plus périlleuses consistent à sauver l’univers de 1000 dangers. Heureusement, elle est épaulée par un laaron (un mentor), Swidzernaïvkouthoélvétlaminox, Swidz en abrégé…
L'histoire :
Tessa, lycéenne svelte et dynamique, vient de comprendre que ses rêves sont devenus réalité. En effet, pendant son sommeil, et ce depuis son plus jeune age, elle se voit sur des planètes bizarroïdes en train d’accomplir des missions périlleuses. Elle se réveille à présent de sa dernière aventure avec un élément bien concret : une « symbroche » dans les cheveux. Guère affolée par cette révélation, elle s’endort la nuit suivante pour retrouver son univers galactique et accomplir sa première vraie mission : retrouver le diplomate Hou-Brihan sur la planète labyrinthe T-Zhé. Après avoir été intronisée officiellement par le pluri-consulat « 42e et dernier AI » (Agent Intergalactique), Tessa a reçu sa gemme, qui lui donne « un certain pouvoir ». Accompagné par son « Llaron » (mentor) Swidz, elle se rend alors à bord de la ceinture spatiale du jeu de Vaslegas et a tôt fait de repérer Hou-Brihan, un minuscule extra-terrestre très agaçant. Mais à la suite d’un pari risqué, nos trois héros chutent de la station orbitale sur la planète labyrinthe, dont personne ne s’est jamais échappé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A peine digéré le succès (mérité) du premier tome, Nicolas Mitric et Stéphane Louis récidivent avec cette suite encore plus enlevée et encore plus folle ! Accrochez votre ceinture, car au menu on retrouve : de l’action, de l’humour, des gags à deux centimes, des extraterrestres biscornus, des décors prodigieux… Le tout est mené à 100 à l’heure et avec 1000 détails dans les coins (cherchez bien, il y a Sango-Ku, Batman, Obelix, R2-D2, le Muppet-show…). Certes, le lecteur lambda passe à côté de bon nombre de jeux de mots tirés par les cheveux ou de « private joke » (ex : les aviateurs Kness et Bengal). Les dialogues sont denses et permettent à Nicolas Mitric de multiplier les digressions spirituelles, qui, bien que superflues, font tout le charme de la série. Car Tessa est tout le contraire de la BD philosophique ou intellectuelle : c’est une pure récréation qui n’a qu’un seul objectif et y parvient parfaitement : divertir. En cela la série est l’hybride parfait entre Lanfeust (pour l’humour et la densité des rebondissements) et Sillage (pour la jeune héroïne sympathique et le bestiaire galactique). Graphiquement, le superbe coup de crayon de Stéphane Louis progresse encore, et s’harmonise à merveille de la vive colorisation signée Sébastien Lamirand. Vivement le prochain rêve !
