L'histoire :
Hugo Varuega et Slava Pavlova font partie des forces expéditionnaires terriennes en charge de faire respecter l’épanouissement naturel de la planète Anachron. Mais un dictateur en fuite, le général Kriegadler, a trouvé refuge sur cette planète. A l’aide de ses lieutenants, il en a réveillé les forces obscures. Perturbée par une trahison interne, l’organisation intergalactique tarde à prendre la décision d’intervenir. A la surface de la planète, la civilisation moyenâgeuse se prépare donc au retour du « non-nommé » qui a terminé de rassembler ses armées d’orques, de trolls et de créatures démoniaques. Pourtant tout espoir n’est pas perdu. Nos héros, formant un groupe plutôt… hétéroclite, tentent de recomposer Fermegarde, le glaive brisé de l’ancien roi Ronswald, qui en son temps vainquit le non-nommé. Poursuivant cette quête, ils se sont retrouvés enfermés dans les galeries des nains, sous un volcan sacré dont la lave seule peut reforger l’épée. Ils sont accompagnés d’Isoldyne, fille mégère du baron de Northpath, de Wodan le borgne, un mercenaire qui ne fait pas dans la dentelle, et du mystérieux barde Falgant, qui en sait visiblement plus qu’il ne le dit…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidemment, cette série est le résultat d’une réaction chimique surprenante : Le seigneur des Anneaux + Star Wars + humour burlesque = Anachron. La trame générale est en effet largement pompée sur les poncifs de l’héroïc fantasy définis par Tolkien (le retour du non nommé, l’épée Fermegarde à reconstituer). Mais cet arrière goût de déjà vu devient fort réjouissant une fois tourné en dérision (la princesse-mégère qui se prend des baffes toutes les 2 pages, se révèle être l’héritière de Ronswald, élue pour vaincre le démon). L’intrusion de la science-fiction dans la pure tradition des space opéras fait ici toute l’originalité et la réussite de cette série. Sans se prendre au sérieux, Thierry Cailleteau (Aquablue, Cryozone…) a trouvé un ton tout aussi sympathique que celui des Lanfeust et consort. Le dessin de Joël Jurion, s’est calé sur un style de croisière parfaitement adapté à ces aventures burlesques. Ce quatrième tome signe la fin du cycle. Mais que les fans se rassurent, d’autres aventures sont programmées.