L'histoire :
Membres de l’Alliance Intergalactique, les habitants de la terre ont pour mission de protéger la planète Anachron de toute intervention extérieure jusqu’à ce que sa civilisation parvienne à maturité. Mais l’époque médiévale d’Anachron pourrait connaître quelques tourments avec l’arrivée d’une bande de néonazis en fuite, aussitôt alliés aux forces maléfiques de la planète. Pour éviter la catastrophe, Hugo Varuega (anagramme du Che’) et Slava Pavlova ont été missionnés par l’Alliance pour arrêter les fachos. Ils se sont encombrés de quelques autochtones dont une princesse égocentrique et infernale, un mercenaire borgne et bourrin, un escroc en cavale et un barde aux origines mystérieuses dont les ressources inépuisables n’ont d’égale que l’érudition.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le mélange des genres est l’atout premier d’Anachron. Lors des deux premiers tomes, Thierry Cailleteau (Aquablue, Cryozone) avait réussi l’exploit d’entremêler fantastique, science-fiction et médiéval, de définir des personnages hauts en couleurs, des quêtes croisées, sans parler des époques... Il restait à en préserver la cohérence sans lasser le lecteur. Le burlesque vient à point nommé dans ce troisième volet ! La jolie princesse se prend une mandale toutes les deux pages, les preux chevaliers, appelés à la rescousse sont des vieillards séniles (l’un d’entre eux se cassera le col du fémur avant de franchir la porte), les bons mots pleuvent... Joël Jurion, autodidacte au dessin, pour qui Anachron est la première série, se débrouille toujours fort bien. Y-a t-il un pilote dans l’Anachron ?