L'histoire :
Black Tom et Charlie attendent leur plus jeune recrue, Puck, pour rejoindre Billy à Clerkenwell afin d’effectuer une mission de filage pour le compte du célèbre détective Sherlock Holmes. C’est finalement Bailey, un vieil homme avec qui Tom a travaillé lorsqu’il était sous la coupe du malfrat Patch, qui les rejoint. Ce dernier remet la casquette de Puck aux deux gamins et annonce à Tom que Patch l’attend ce soir pour lui faire une proposition ! Et s’il veut que son ami reste en bonne santé, il a tout intérêt à se rendre au rendez-vous… Charlie tente de convaincre son ami d’avertir la police ou au moins Holmes. Mais Tom refuse et préfère s'y rendre seul. En revenant de sa filature où il a finalement dû bosser seul, Billy s’énerve sur Charlie avant de comprendre ce qui se trame. Lui aussi veut prévenir Holmes, mais en même temps, il sait que les hommes de Patch sont partout… Arrivé à la planque du roi des mendiants, Black Tom apprend les détails du job que ce dernier veut lui confier. En échange de la libération de son ami, Tom va devoir s’infiltrer au cœur même de Scotland Yard et atteindre le « musée noir » situé au sous-sol pour y dérober la lettre de Jack L’éventreur qui commence par « From Hell » et qui a été écrite avec du sang…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après trois ans d’absence, les excellents quatre de Baker street sont enfin de retour. Pour rappel, cette série met en scène la police auxiliaire de Holmes évoqué par Sir Arthur Conan Doyle dans Le signe des quatre. Ils sont des gamins des rues qui n’intéressent personne. Charlie, Black Tom, Billy et le chat Watson vont devoir venir en aide à l’une des plus jeunes recrues du détective : Puck. Pour ce faire, Tom doit renouer avec les cambriolages pour son ancien employeur, Patch le roi des mendiants. En tant que monte-en-l’air le plus doué que Patch ait connu, Tom est en effet choisi pour aller dérober un objet qui se trouve dans les sous-sols de la police londonienne. Les scénaristes Jean-Blaise Djian et Olivier Legrand nous offrent de nouveau une intrigue rythmée lors de laquelle les enfants côtoient ce qui se fait de pire dans les rues de la capitale britannique. Sans en dévoiler de trop, l’album est... tout bonnement excellent ! Aux dessins et aux couleurs, David Etien nous enchante toujours avec son style réaliste extrêmement documenté. Que ce soit dans les détails ou dans les couleurs jouant parfaitement avec la luminosité et la noirceur des lieux, l’ensemble est incroyablement immersif et fait de Londres un personnage à part entière. Notre patience est largement récompensée avec ce très bon album.
