L'histoire :
La maladie de la rouille se propage partout. Dans le monde, c’est la panique et les pays du Nord réagissent très rapidement. L’Islande est la première à annoncer qu’elle va fermer ses frontières. Vient ensuite le tour du Danemark qui ferme ses frontières et le commerce avec l’extérieur pour tenter d’endiguer la maladie. Les débats font rage un peu partout. On dit que les patients zéro sont en phase de rémission et que la maladie de la rouille n’a fait aucun mort jusque là. Alors pourquoi cette réaction forte des pays de se protéger à tout prix ? Beaucoup ne croient pas ce qu’on leur dit dans les médias et des journalistes évoquent l’hypothèse qu’il pourrait bien avoir des victimes de la maladie. Au Danemark et en Suède, les nouvelles font grand bruit. Mais quelques jeunes adolescents n’ont pas peur : ils savent qu’il est temps de réagir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette œuvre fut d’abord diffusée sur internet. Mais quand on voit le travail éditorial magnifique d’Akileos, on est bien heureux qu’elle ait dépasse la toile. En effet, le façonnage des livres est une pure merveille, ils accrochent d’emblée le regard. Il en va de même également du graphisme de Minna Sundberg. Son dessin fin et ciselé et la mise en couleurs sombre et onirique transportent d’emblée dans un autre monde. Néanmoins, à la lecture du premier tome, c’est la déception qui domine. Le début est très lent et nous plonge dans un monde futuriste non décrit et déroutant. A peine apprendrez-vous quelques informations par-ci par-là, notamment à travers de belles pleines pages, imitation d'encyclopédies. La profusion des personnages désarçonne également. Les différentes langues et les dialogues pseudo humoristiques fonctionnent mal et nous empêchent d’être vraiment concernés par l’univers. Le mélange également de post-apo, de magie, de fantastique, d'horreur et de légendes celtiques (oui ça fait beaucoup !) peut paraître drôlement incongru même si, pour l’instant, on a encore du mal à se repérer dans ce récit fleuve et particulier. Le dessin reste certes fascinant et participe à l’évasion, mais on peine encore à trouver nos marques dans ce début poussif. Peut-être simplement l’effet d’un (long) tome introductif ?
