L'histoire :
On essaie de trouver un nom au chat qu’ils ont trouvé. « Gräddnos » ça sonne plutôt bien ? Qu’en est-il de « Magnus » ? Finalement, autant l’appeler plus simplement et garder le nom de « Pusekatt ». Dans le même temps, Lalli est enfin réveillé. Tout le monde se réjouit et le remercie pour avoir trouvé un bivouac aussi agréable. Mais Lalli reste toujours aussi mutique et fermé. La vie reprend son cours. Ils sont en ligne avec Onni. Reynir veut à tout prix lui parler. Il a une question précise : comment invoquer les dieux. Cependant, Onni ne peut y répondre car chacun a ses dieux et ils ne fonctionnent pas de la même façon. Il lui demande quels esprits il perçoit, mais Reynir a du mal à les identifier. Il sait juste que ce sont des esprits anciennement humains. Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle, car ces âmes perdues sont souvent emplies de colère… Maintenant que l’éclaireur est debout, ils vont pouvoir reprendre la route. Et la prochaine destination, c’est Ostende !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les explorateurs de cet univers si particulier de Stand Still stay silent continuent leurs aventures dans ce tome trois. Il faut bien le reconnaître : on est toujours en attente et sous tension car chaque expédition promet quelque chose de surprenant et sinistre. On ne sait pas vraiment non plus où nous amène Minna Sundberg dans cet univers post apocalyptique déroutant. Et si l’on apprécie cette incertitude, on regrette tout de même les mécanismes qui commencent à se répéter de plus en plus. Le procédé est le même d’album en album : moments de pause, dialogues et introspection, puis expéditions dans l’inconnu pour chercher des livres. On a beau frémir en même temps que ces explorateurs, on sait très bien que ces recherches vont donner lieu à dès apparitions fantomatiques d’un autre genre. Malgré tout, le ton se durcit de plus en plus et les ectoplasmes qui font leur apparition sont de plus en plus effrayants et de plus en plus puissants. De plus, l’un des personnages phare, Lalli, prend de plus en plus d’importance même si les autres personnages manquent singulièrement d’épaisseur et n’attirent pas vraiment la sympathie. Le visuel reste la principale attraction de cet univers tant les dessins de Sundberg sont flamboyants et particulièrement inventifs. Les jeux des couleurs qui changent à chaque chapitre renforcent ce voyage atemporel et participent efficacement à l’immersion. Les terres du Nord n’ont pas encore livré tous leurs secrets.