L'histoire :
Vassilisa n'en peut plus ! Sur le tournage de Traque mortelle 10, la belle biélorusse fait des siennes suite au jeu de son partenaire à l'écran. Elle interrompt alors la prise et passe un coup de fil à son petit ami, le fameux Vadim Razov. Ce dernier, un mafieux russe ayant la main sur la pègre de la ville, est le producteur du film et exige donc que les caprices de la pesudo-actrice soit exaucés dans la minute. Le tournage a lieu dans la propriété de Bruce Maddox et Rachel profite de l'agitation pour espionner son époux ainsi que son homme de main. Celle-ci souhaite détourner l'argent de Bruce pour enfin quitter cette vie dont elle ne veut plus. L'occasion se présente lorsque son mari évoque à haute voix le virement bancaire de 20 millions de dollars. Rachel se cache et une fois le bureau laissé vide, elle s'y glisse. Manque de chance, elle n'a pas le temps de virer une quelconque somme que Bruce revient. La situation risque de se compliquer puisque le téléphone de la jeune femme sonne. A l'autre bout, se trouve Johnny, l'homme avec qui elle veut s'enfuir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les débuts très prometteurs de Blue estate confirment le fort potentiel de cette nouvelle saga dès les premières pages du second opus. Le lecteur est une fois de plus accueilli par une superbe couverture, fort aguicheuse qui plus est. On retrouve ensuite les multiples personnages présentés auparavant et leur situation ne va pas en s'arrangeant. C'est ainsi que l'on voit Rachel se faire prendre sur le fait par son mari alors qu'elle tentait de lui subtiliser plusieurs millions de dollars. Le pauvre Alyosha subit quant à lui une séance de torture menée par le parrain de la pègre russe. L'histoire alterne les personnages avec une régularité chronométrée, une sorte de puzzle narratif qui pourrait rendre la lecture difficile mais il n'en est rien. Blue estate fonctionne parfaitement, entre la violence croissante de certaines scènes et le suspense qui joue à plein, on ne peut qu'être conquis. L'originalité de la série est aussi d'enchainer les dessinateurs au gré des pages. Leur style diffère mais ils s'imbriquent bien. On notera la qualité du trait de Viktor Kalvachev et de Nathan Fox entre autres. Blue estate s'installe donc comme un excellent polar et sa suite devrait confirmer cela un peu plus encore...