L'histoire :
- De Monocerote : De tous les artefacts légendaires que le monde cache en son sein, la corne de licorne est le plus célèbre. Nombre d'histoires circulent à son sujet. Pouvoirs de guérison et vertus de contrepoison lui sont attribués. Certains lui prêtent également des propriétés de purification des eaux souillées. Son pouvoir le plus évident, par ailleurs, est de rendre le petit veinard qui aura mis la main dessus immensément riche...
- Birds of a Leather : Le sénateur Hunt est en campagne et ce soir, il sera à la télé. Un talk show dans lequel il se montre à l'aise. C'est un professionnel de la communication. Il prône le désarmement du pays, mais le journaliste lui demande s'il n'y a pas une contradiction entre ses valeurs et celles de sa femme, dont l'amour pour les fourrures est légendaire...
- Ténéré : Juin 1992, Tombouctou. La perle du désert. La Cité aux 333 saints. Joyau de l'Afrique, splendeur du Mali aux portes du Sahara. Jean-Luc est pilote de ligne. Il fait un break de 48 heures avec sa femme Sandrine et son môme de huit ans. Ce n'est pas un aventurier et il n'a pas envie de sacrifier au traditionnel tour dans le désert à dos de dromadaires. Mais ce qu'il ne faut pas faire pour le plaisir de sa femme et de son gosse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà, c'est fini. Dix ans pile-poil de bons et loyaux services, pour des comics bien de chez nous. Et cette Saison 2 sera définitivement la dernière, comme nous l'explique Run dans sa préface. Alors certes, Doggybags avait déjà connu une première fin et son créateur avait remis le couvert, mais cette fois-ci, il nous fait la promesse que c'est définitif. Alors on retrouvera au fameux « courrier des lecteurs », Yuck, Doro, Guillaume Singelin, Florent Maudoux, Mathieu Bablet, Tanguy Mandias, Mud et Jérémie Gasparutto. C'est avec De Monocerote, qu'on ouvre la bal. Nickho revient aux sources du mythe des licornes, petit animal so cute, mais qui ne l'était pas du tout il y a quelques siècles. On en prend plein les yeux, c'est fun et super bien rythmé, Mathieu Bablet ayant travaillé avec la graphiste sur le script et les textes. Puis Tanguy Mandias signe une nouvelle en deux pages, Retour à la maison, manifeste de survivaliste en temps de confinement lors de l'apocalypse virale. Flippant ! Puis c'est dans les coulisses de la politique américaine que nous embarque Birds of a Leather et son récit qui fait appel à l'épouvante de la thiéranthropie. Bienvenus chez les dingues ! Et puis c'est le terrible Ténéré, parabole autour du massacre de Bir El-Garama qui clôture cette dernière rafale. Un bataillon de 90 hommes commandés par un Colonel fut pourchassé par des Touaregs. 12 à peine survivront, en ayant recours au cannibalisme. Un bon et dernier volume !