L'histoire :
De nos jours, à Milwaukee, dans le Wisconsin, la doctoresse Jacobs, une dentiste, scrute les multiples journaux affairant à la mystérieuse disparition de Bay Point, qui laisse depuis n'importe quel scientifique totalement circonspect. Un journaliste ne cesse d'essayer de la contacter afin d'avoir sa version sur les événements, celle-ci ayant perdue sa fille dans le drame. La dentiste ne peut accepter la mort de son enfant et est certaine qu'elle vit encore. Une manifestation est organisée autour de l'endroit où se trouvait l'école de Bay Point. Des familles de disparus s'y rendent et commémorent ensemble l'absence de leurs proches. Certains commencent tout juste à faire leur deuil mais ce n'est pas le cas de tous. Dans les bois mystérieux, Isaac Andrews n'est plus vraiment le même depuis qu'il passe son temps avec le spectre d'Adrian Roth.Si d'autres se trouvent dans le village, que vont-ils penser lorsqu'Isaac et Adrian vont venir les trouver et leur annoncer avoir trouvés le moyen de revenir d'où ils proviennent ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Souvent, une bonne idée donne de grandes choses. Tout du moins, lorsque celle-ci est bien exploitée. Malgré un pitch prometteur (et fortement inspiré de L'école emportée), le scénariste James Tynion IV n'a jamais vraiment eu l'air de savoir quelle direction prendre. Si par moment, l'aspect survivalisme du récit est intéressant, son intérêt chute très vite du fait d'un vrai manque de caractérisation des personnages et de rebondissements bien peu palpitants. Ce quatrième tome parachève une histoire qui aura au final manqué d'envergure. Dès les premières pages, l'auteur utilise un gimmick narratif rappelant la série télévisée Lost mais n'en fait de nouveau pas grand chose. Si on a accroché au titre sur les précédents tomes, nul doute que vous souhaiterez découvrir la fin mais pour les autres, nous ne sommes pas certains que l'intérêt soit immense à parcourir la forêt de cette série. Heureusement, parmi les points notables de The Woods, il y a les dessins de Michael Dialynas. L'artiste a su faire preuve de régularité tout au long du titre et présenter un univers visuellement travaillé. Une fin sans éclat.
