L'histoire :
En 2012, un incident se produit dans le métro de Berlin. Des hommes travaillant dans un des tunnels ont vu le sol s’effondrer et un trou s'est mis à jour, dont la profondeur atteindrait les 500 mètres. Une équipe de reconnaissance est envoyée sur les lieux. Au fond de la cavité, se trouve quelque chose de totalement inconcevable. Hitler et les nazis ont construit une ville souterraine disposant de rations de survie pour une année entière. En explorant cette zone, le groupe d’intervention déclenche malencontreusement un énorme missile qui s’échappe dans le ciel londonien. Quelques secondes plus tard, il explose et répand un gaz mortel. Les victimes se comptent par milliers et les autres pays sont en alerte rouge. En effet, ce terrifiant virus se répand dans toute l’atmosphère, à très grande vitesse. A l’antenne de Washington du Nouvel Ordre Mondial, les différents responsables ne voient qu’une solution et relancent le programme Time Bomb. Ce projet consiste à envoyer quatre agents dans le passé, pendant 24 heures. L’espoir de l’Humanité réside en eux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Time Bomb fait partie des titres de lancement d’Atlantic un nouvel éditeur de bande dessinée et de comics. Dans un format un peu plus grand que les habituels titres venant des USA, cette nouvelle série est l’œuvre du duo de scénaristes Jimmy Palmiotti – Justin Gray. Les deux compères collaborent ensemble depuis maintenant plusieurs années et ils ont su redonner un coup de fouet à Jonah Hex ou encore effectuer un Vendredi 13 très sanglant. Avec ce nouvel album, ils envoient 4 agents dans le passé afin d’évier qu’en 2012 un gaz mortel n'élimine l’Humanité. Le récit est assez simple de prime abord et ne surprend pas vraiment. La narration n’est certes pas désagréable, mais on peine durant la lecture à comprendre quels sont les personnages importants (avant la sélection de l’équipe). Surtout, l’ensemble manque de rythme. Il faut attendre la conclusion pour enfin être un tantinet surpris. L’autre déception vient des dessins de Paul Gulacy. Ceux-ci alternent le bon et le très moyen, beaucoup trop souvent pour enchanter nos pupilles. Certains visages sont juste catastrophiques, notamment au niveau des mâchoires. Si les débuts de Time Bomb ne sont pas aussi emballants, c’est aussi parce que l’album de propose pas une pagination très importante... ce qui, vu le tarif, risque de calmer plus d’un acheteur...