L'histoire :
Des travaux urbains à Berlin ont provoqué un effondrement du sol. A plusieurs centaines de mètres de profondeur, apparaissent d'immenses installations datant du Troisième Reich. Très vite, les lieux sont sécurisés et les opérations d'investigations placées sous l'autorité des Américains. Mais rien ne se passe comme on pouvait l'imaginer. Les mécanismes automatiques de défense de la base sont encore actifs, et le tir d'un énorme missile resté dans son silo s'enclenche. L'engin explose en altitude, rependant un virus mortel. En dix minutes, des centaines de millions de morts jonchent les rues. Il n'y a pas d'antidote connu et la propagation est aussi rapide que les effets foudroyants. La seule chance de l'humanité est de ressortir des tiroirs le programme de voyage temporel, pour expédier en 1943 un commando de choc. L'opération Time Bomb commence !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jimmy Palmiotti et Justin Gray travaillent régulièrement ensemble, et c'est un blockbuster, ou un comics pop-corn, qu'ils réalisent ici. C'est un grand n'importe quoi aux allures de récit de guerre à la sauce S.F. Un mix improbable, un peu comme si les Douze Salopards avaient croisé Retour vers le Futur ! Le premier tome s'était avéré distrayant, mais un peu poussif. L'histoire démarrait doucement, noyée par des dialogues bien nécessaires à lancer ce grand délire. Finalement, on avait le sentiment que cela démarrait à la fin du premier volume, quand cette fine équipe de démolisseurs ricains se retrouvait en pleine Allemagne nazie. Ce volume reprend raccord, et la bonne nouvelle, c'est qu'on commence pied au plancher pour ne jamais perdre le rythme. Ça pète dans tous les sens, c'est un vrai défouloir. Les S.S. tombent comme des mouches et même si l'issue ne fait aucun doute (on ne va pas vous faire un dessin), on ne s'ennuie pas une seconde. Ajoutez une présence féminine bien charmante pour adoucir les mœurs un peu sauvages de tous ces militaires furieux, des dialogues biens sentis, et on obtient une belle surprise avec feu d'artifice final et tout et tout... Paul Gulacy délivre cette fois-ci un travail plus conforme à son talent, et comme l'éditeur a eu la bonne idée de ne surtout pas amuser le lecteur à scinder la série en trois albums, celui-ci bénéficie d'une copieuse pagination. Besoin de se détendre en mode 3°degré bourrin ? Time Bomb vous tend les bras !