L'histoire :
Dans la préfecture de Hami en Chine, un soldat fait sa ronde dans le train à grande vitesse utilisé par l’armée de libération. Rien à signaler pour l’instant : tout est calme. Pourtant, il ne voit pas les deux yeux rouges qui le contemplent derrière son dos. Bloodshot est en mission spéciale. Depuis qu’il travaille pour les Brûlés, il peut faire régner la justice comme il l’entend. Cette fois, il faut libérer le prisonnier M. Zhao. Cela ne devrait poser aucun problème pour Bloodshot. Il sent déjà les cœurs des gardes qui se rapprochent du wagon. Pourtant, il a oublié un léger détail : il n’est pas seul sur cette mission et il doit faire attention à la survie des deux agents qui l’accompagnent. Quand les soldats déboulent, les tirs pleuvent de partout. Bloodshot n’a pas le choix : il se sert de son corps comme bouclier pendant que ses deux compagnons tirent sur les soldats. Ses nanites ont souffert et ils ont faim. Cependant, Bloodshot est inquiet : les gardes ne couraient pas pour les attaquer. Ils fuyaient quelque chose...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bloodshot à la sauce Tim Seeley, ça ne manque pas de piquant. Le scénariste s’en donne à cœur joie dans ce deuxième volume divisé en deux parties, chacune d'entre-elles représentant une mission du soldat invincible. Bloodshot ne fait pas dans la dentelle et est trop violent ? Qu’à cela ne tienne, vous allez en prendre plein les yeux. Seeley démarre sur les chapeaux de roue avec un début en trombe et ne lâchera plus jamais l’accélérateur. Plus expéditif que jamais, l’opus est un modèle du genre d’action. Plus bourrin que Vin Diesel et plus speed que jamais, Bloodshot reprend du poil de la nanite et fait des ravages. C’est pas fin ok mais c’est particulièrement prenant avec une façon de raconter ultra moderne et nerveuse. Et puis, il y a le dessin de Brett Booth. Véritable claque visuelle, le graphisme sent bon les années 90 avec un parfum de Todd Mac Farlane mêlé à Greg Capulo. Dans un style punk et faussement cradingue, l’artiste en fait des tonnes avec un trait très détaillé, des hachures partout, de l’hémoglobine à tout va et des corps robotisés. La scène originale où Bloodshot rentre dans le musée des horreurs synthétise le style outrancier et jouissif de Booth. Une petite saynète clôt le volume dans un style graphique et narratif moins vivifiant. Vous aimez l’action et la violence ? Vous aimerez Bloodshot et ses nanites !