L'histoire :
Le Campus est en état d’alerte maximale. Un clown est présent à l’intérieur et à poignardé des étudiants. Une section spéciale est envoyée et ils sont rentrés à l’intérieur. Ils filment leur progression mais c’est une vision d’horreur qui s’offre à eux. Le clown a des dents ensanglantées et sourit quand il les voit. Les militaires tirent après de vaines sommations mais le clown non seulement ne tombe pas mais il avance lentement, avec un sourire cruel. La panique gagne les rangs des militaires et elle atteint son climax quand un clown encore plus horrifique se rapproche dans leur dos. Les flics à l’extérieur voient la scène filmée : un véritable carnage ! Le chef est paniqué et ne sait plus quoi faire : ses meilleurs hommes ont été exterminés en quelques instants. Que vont-ils faire pour faire face à cette terrifiante menace ? C’est le moment où Joan Stockard intervient. Son équipe est capable de gérer ce genre de situations et s’il ne veut pas un deuxième fiasco, il a intérêt à les laisser opérer tranquillement. Son équipe, les MKS (les Monster Kill Squad), va s’occuper de ces clowns tueurs et ils ne feront aucun cadeau !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Drôle de comics que voilà. Vu le titre et la couverture, on s’attend à du très gros bourrin avec des monstres affreux et une escouade façon Starship Troopers. Le début confirme cette impression avec un déluge de violence et un feu d’artifice d’actions. On se dit rapidement qu’on va saturer avec cette avalanche de mauvais goût mais pour éviter cet écueil, autant aller jusqu’au bout. Christos Gage fait dans la surenchère extrême et rarement on aura vu autant de monstres effroyables et inquiétants. Il y ajoute un petit enrobage de mythologie et c’est parti pour une intrigue totalement dingue et surréaliste. Malgré ce côté too much, on se prend à admirer l’intelligence de l’ensemble et la montée en puissance jusqu’à un festival de sang et de combats hard core. Dans un récit d’horreur et d’actions, on découvre quand même l’air de rien des personnages bien campés et une intrigue bien ficelée. Mais, le show est tellement assuré par Tomas Giorello. Que ce soit les monstres aux longs crocs ou aux visages effrayants, les héros aux muscles saillants ou les visages qui crèvent l’écran, l’artiste propose encore une master class. Chaque planche est un délice tant son style sent la puissance et la vie : barbare, sanglant, épique… un pur régal ! Suicide Squad n’a plus qu’à aller se coucher : maintenant on passe aux choses sérieuses avec les Monster Kill Squad !