L'histoire :
Cela fait plus de dix ans que les humains ont été obligés de quitter la planète Pandora. Les Na'vi ont réussi à renvoyer les envahisseurs chez eux, sur Terre. Les humains et leur planète qu'ils ont saccagée, à 40 milliards d'années-lumière. Jake Sully a profité de la paix pour fonder une famille avec Neytiri,lui qui n'est plus humain mais qui ne sera jamais un pur Na'v est pourtant leur chef, le Toruk Makto. Ce matin, il va former un orphelin de guerre, Miles, qui est humain et ses deux fils, dont Lo'ak, a dompté un Ikran, cette race de dragons volants à laquelle le peuple Na'vi est lié depuis d'immémorables temps. C'est le baptême du feu pour Lo'ak, qui affronte pour la première fois une telle bête, que le groupe a facilement trouvée à proximité d'un point d'eau. Voici le jeune Na'vi qui s'avance, sous le regard de sa famille. La lutte entre lui et le monstre s'engage. Le jeune guerrier tente de museler la gueule du reptile volant avec une corde, mais sa manœuvre échoue. Esquivant une tentative de morsure, il pivote et réussit à grimper sur la bête féroce. Mais cette dernière projette sa tête en arrière et percute le menton de son cavalier. KO, le jeune Na'vi lâche sa prise et s'écrase sur la falaise, 25 mètres plus bas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le Champ Céleste a été écrit par James Cameron quand il a décidé de donner une suite à Avatar. Et cette histoire qu'il n'a pas retenue est en quelque sorte une vraie préquelle, puisque sortie directement de l'imagination du créateur. C'est Sherri L. Smith qui est en charge de l'adaptation de cette histoire et qui a la lourde charge de séquencer un scénario qui, par définition, n'est pas imaginé pour le comics. Et on a beau tourner les choses dans le sens de rotation de la planète Pandora, on a beau sentir que Smith tente de traduire le lyrisme et le tragique de l’œuvre, on a surtout le sentiment que l'intrigue avance trop lentement, quand les chapitres défilent sans amener d'épaisseur ni de tension particulière. Jusque-là, le scénario tient en une phrase, les humains reviennent et cela va être la guerre. Pour ce qui est dessins, ils sont assez séduisants de prime abord. Guilherme Barbi bénéficie surtout d'une belle colorisation, avec le bleu et le vert comme couleurs dominantes. Mais là aussi, on est dans le fan-service où le décor fait limite marque de fabrique, si bien que les planches défilent et donnent l'impression de beaucoup se ressembler. Cet arc va se décliner en quatre volumes et même si on sait que James Cameron aime les formats longs, pas sûr que cela réussisse à cette adaptation.
