L'histoire :
Des années après sa première venue, Abe revient à Venise accompagné cette fois-ci de Roger, Johann et Liz, afin de résoudre un sérieux problème dans la capitale italienne du romantisme. Les canalisations ont en fait toutes sautées, laissant une odeur nauséabonde se répandre dans la ville. Plutôt que de plonger dans les eaux afin d’en repérer la cause, les agents du BPRD se servent des talents de médium de Kraus, qui trouve l’endroit d’où provient le phénomène. Passant devant la statue de la déesse Cloacina, ils rentrent dans la maison abandonnée d’un dénommé Romulus Diovanni, le descendant d’une riche famille aux pratiques libertines et entretenant des rapports étranges avec les vampires. On dit même que ce dernier hanterait toujours les lieux… Alors qu’un tableau se met à les attaquer, Roger trouve une issue dissimulée et détruit le portrait. Puis ils descendent sous une voûte et découvrent un cercueil. Abe ne souhaite pas perdre plus de temps : il l’ouvre et plante un pieu dans le cœur du cadavre. Brusquement, l’agent du BPRD voit alors du sang lui couler des yeux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mike Mignola complète progressivement l’univers d’Hellboy avec sa série dérivée BPRD. Ce second opus contient pas moins de cinq histoires pour autant de missions. Emmenant les agents dans divers endroits du monde comme en Italie (Venise) ou dans les petites bourgades américaines, les différents récits lorgnent toujours sur un aspect fantastique, option horrifique. Comme notamment dans le dernier chapitre, où des zombies font même brièvement leur apparition. Lobster Johson, ou Johnson le homard, marque lui aussi ce volet de sa présence lors d’un épisode efficace. Mieux rôdé que sur le premier volume, ces nouvelles missions des agents du BPRD sont plus intéressantes. Cela est probablement dû au casting des auteurs invités par Mike Mignola à s’épancher sur sa créature. Ainsi, Michael Avon Oeming, Cameron Stewart ou Guy Davis (qui illustrera les futures aventures du BPRD) réussissent à apporter du dynamisme à l’ensemble. Cette évolution appréciable finit par apporter la personnalité propre qui manquait à BPRD. Ce second tome gagne donc en qualité ; la suite ne devrait être que meilleure !