L'histoire :
Devil Land est le plus grand parc d'attraction dédié exclusivement à l'horreur. Son fondateur, Arthur Dante, est devenu millionnaire et il a pu compter sur sa descendance pour entretenir la légende de son succès et les attractions sans cesse renouvelées qui assurent le cash flow... Mais lui et sa famille traînent une réputation sulfureuse, qu'ils ne font d'ailleurs qu'entretenir pour mieux servir la cause de leur business. Or, un incident bien regrettable pourrait venir ternir le tableau car Owen Seasons, un jeune employé, qui, comme tous les employés du parc, était un fan absolu d'horreur et un fanatique dévoué à la famille Dante, a disparu dès sa première journée de travail. Sa sœur, Summer, mène une enquête discrète et elle a un atout pour elle, c'est une journaliste. Quelques jours après avoir accédé au parc d'attractions, elle retrouve son jeune frère pendu à une corde, au beau milieu de l'attraction phare : « Mon âme au Diable »...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est parti pour un deuxième tour de manège pour la série de Joshua Williamson et Andrei Bressan ! Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la reprise est violente, avec ce chapitre introductif sanguinolent, dans lequel un père de famille bat à mort un sale ado qui s'était amusé à griller du monde dans les files d'attente interminables que tous ceux qui ont fait des parcs immenses ont eu la joie de connaître. On le sait depuis le départ de la mini-série, qui trouvera sa conclusion dans le prochain volume, ici, c'est un pop-corn au goût d'hémoglobine qui vous est proposé en guise de lecture. Pas de quoi se taper les fesses après un grand 8 mais on doit reconnaître que le job de Bressan fait qu'on avale les chapitres les uns derrière les autres. Son dessin est extrêmement efficace, ses planches permettent la fluidité de la lecture et les couleurs d'Adriano Lucas sont belles, si bien que visuellement, c'est un perfect ! Heureusement que le scénariste s'appuie sur le talent de son complice (tous deux ont signé BirthRight) parce qu'il fallait bien un graphiste de haut rang pour illustrer cette histoire qui tient d'un Scooby-Doo sauce gore ! Comme preuve, le chapitre complètement délirant des sous-sol du parc. On ne vous en dira pas plus, si vous voulez du fun et de quoi ricaner en retrouvant quelques refs du cinéma d'horreur, cette série est pour vous !